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Perpignan : refus d’obtempérer, course-poursuite, excès de vitesse, mobilier urbain endommagé… la folle équipée nocturne d’un conducteur et son passager

Le véhicule en cause appartient aux parents du passager. Explications. 

L’affaire de refus d’obtempérer qui a mobilisé plusieurs équipes du commissariat de Perpignan n’a pas été sans dangerosité pour ces personnels et sans conséquences pour les mobiliers urbains de la ville. 

Car en effet, le 30 janvier 2024 dernier à 1h45, les policiers de l’unité de police secours de nuit repèrent un véhicule de marque Peugeot circulant à vive allure dans le centre-ville. À la vue des policiers, le conducteur aurait pris la fuite et refusé de se soumettre à un contrôle. Une course-poursuite est engagée depuis la rue des Augustins, jusqu’au quartier Saint-Assiscle, avec le soutien de la Brigade anti-criminalité (BAC). La voiture aurait roulé à très vive allure dans des ruelles étroites, commis plusieurs infractions au Code de la route, et emprunté des dos-d’âne qui l’endommageront et lui feront stopper son équipée au niveau de l’école élémentaire d’Alembert. En effet, à cet endroit, le chauffard aurait perdu le contrôle de son véhicule, et percuté violemment des poteaux délimitant la chaussée.

Le conducteur et son passager n’ont été que très légèrement blessés.

Le conducteur de 28 ans et son passager de 36 ans ont été interpellés et conduits au commissariat avant d’être placés en garde à vue par les enquêteurs du Groupe d’appui judiciaire de nuit qui ont aussitôt ouvert une enquête.

Plusieurs dépôts de plainte

Pendant les investigations, les enquêteurs apprennent que le conducteur circulait avec un permis de conduire annulé car en défaut de points, sans assurance, et sous l’emprise de produits stupéfiants, à savoir de la cocaïne.

Les faits ont eu lieu la semaine dernière.
Police nationale de Perpignan

Après une prolongation de sa garde à vue, le conducteur de 28 ans a été présenté à un magistrat du tribunal judiciaire de Perpignan le 31 janvier et s’est vu remettre une convocation pour l’audience correctionnelle du 30 avril prochain pour répondre de « refus d’obtempérer à une obligation de s’arrêter », « conduite sans permis », et « récidive de conduite sous l’emprise de produits stupéfiants. »

Le passager, lui, a été laissé libre. Il s’avère que le véhicule appartient à ses parents. Après la prise de produits stupéfiants, ne pouvant conduire, il aurait préféré laisser le volant. Vu l’état du véhicule, les parents de ce dernier ont porté plainte contre le conducteur. Ainsi que la Ville de Perpignan pour dégradations de biens publics à hauteur de 1755 euros. 

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