Faits divers - Monde

Perpignan : le maire RN « condamne sans appel » l’agression d’un jeune militant de la France insoumise

Le groupe des Jeunes insoumis.es de Perpignan a diffusé ce jeudi 11 janvier 2024 un communiqué à la suite d’un nouvel incident le jour même visant l’un des leurs dans le quartier de la gare de Perpignan. Les militants réclament « la condamnation unanime de ces comportements inacceptables », relayés officiellement par le maire RN de la ville Louis Aliot. 

Dans un communiqué, le groupe des Jeunes Insoumis.es de Perpignan en appelle à « une action urgente pour assurer la sécurité de tous les citoyens engagés politiquement »  après l’agression verbale dont aurait été victime leur co-animateur Hugo Mazouz ce jeudi 11 janvier 2024 au matin dans le quartier de la gare de Perpignan.

« Je me rendais au travail vers 7 h 45, j’allais prendre mon bus et je me suis arrêté dans une boulangerie quand un gars d’une vingtaine d’années comme moi est arrivé et a crié mon nom », raconte ce dernier qui envisage d’aller déposer une main courante ce lundi au commissariat. « Il m’a lancé : Petite salope d’anti fasciste. On va te niquer tous tes morts. Il s’approchait de moi et je me suis dit que ça allait dégénérer. Alors, je lui ai répondu : souris, il y a des caméras. Ça l’a calmé. Il est parti. Mais ça suffit ! Ce n’est quand même pas normal que des militants se fassent agresser comme ça dans la rue. Après toutes les plaintes déposées, sans résultat, les trois lettres de menaces adressées à Francis Daspe (animateur local de la France Insoumise), la carte postale avec une guillotine ensanglantée expédiée à Mickaël Idrac, la réunion sur la loi immigration interrompue…  il faut que le maire sorte rapidement de la ville les membres de ces groupuscules violents d’extrême droite « , s’insurge-t-il. Quand plus généralement, ses collègues militants, dans leur post publié sur les réseaux sociaux, « exigent que les autorités locales prennent des mesures concrètes pour mettre fin à cette vague d’agressions ».

Message reçu par Louis Aliot. Dès ce samedi 13 janvier, par communiqué, le maire en appelait officiellement à son tour « au respect du débat démocratique ».  « Je condamne sans appel cette agression et demande aux pouvoirs publics de diligenter une enquête afin d’identifier ces personnes », écrit-il. « J’appelle au respect de chacun, à la liberté d’opinion et de réunion afin de garantir le bon fonctionnement de notre République à Perpignan comme partout en France ».

Media7

Media 7, votre source d’actualités en ligne. Notre mission est de fournir des informations précises, impartiales et à jour sur les événements nationaux et internationaux qui comptent pour vous.
Bouton retour en haut de la page