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Affaire du baiser forcé de Luis Rubiales : deux ans et demi de prison requis contre l’ancien président de la Fédération Espagnole de Football

Le parquet espagnol a également requis une interdiction contre Luis Rubiales de s’approcher à moins de 200 mètres de la joueuse espagnole, Jennifer Hermoso, pendant quatre ans, et une interdiction de communiquer avec elle.

Deux ans et demi de prison, c’est la peine à laquelle pourrait être condamné l’ancien président de la Fédération Espagnole de Football, Luis Rubiales. En effet, le 20 août 2023, à Sydney, après le sacre de la Roja lors de la Coupe du monde, ce dernier avait embrassé sur la bouche la joueuse espagnole Jennifer Hermoso.

Une scène qui avait suscité une indignation générale. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, avait dénoncé un geste « inacceptable » et que ses excuses étaient « insuffisantes ».

De son côté, la justice avait retenu les délits « d’agression sexuelle et de coercition » car, selon le parquet, « Jennifer Hermoso a expliqué avoir été, avec son entourage, victime d’une pression constante de la part de M.Rubiales et de son entourage professionnel afin qu’elle justifie et approuve les faits », rapportent les médias espagnols.

En plus d’une peine deux ans et demi de prison, le parquet à requis contre l’ancien président de la Fédération Espagnole de Football une interdiction de communiquer avec Jennifer Hermoso, une interdiction de s’approcher d’elle à moins de 200 mètres pendant quatre ans et une indemnisation de 50.000 euros, détaille El Periodico.

Dans cette affaire, trois autres personnes sont poursuivies. Jorge Vilda, l’ancien entraîneur de l’équipe féminine contre qui le parquet a requis une peine d’un an et demi de prison, Rubén Rivera, l’ancien directeur marketing de la Fédération et Albert Luque, le directeur de l’équipe nationale masculine.

Enfin, en octobre 2023, l’ancien président de la Fédération espagnole Luis Rubiales a été suspendu trois ans par la Fifa de « toute activité liée au football au niveau national et international ».

Dans un communiqué, la Commission de Discipline de la FIFA estime que le dirigeant a agi en violation de l’article 13 du Code de Discipline de la FIFA, relatif au « comportement offensant et violation des principes du fair-play ». L’ancien président « dispose d’un délai de dix jours pour demander une décision motivée qui, si elle est demandée, sera ensuite publiée sur legal.fifa.com », indique la FIFA.

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