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Mort de Stéphane Vittel, principal du collège de Lisieux : pourquoi la famille en appelle à Gabriel Attal

Le décès avait été jugé suspect dans un premier temps avant que l’autopsie révèle une pathologie cardiaque non soignée. La famille n’est pas de cet avis.

La famille de Stéphane Vittel, le principal du collège Pierre Simon de Laplace à Lisieux dans le Calvados, retrouvé mort dans l’enceinte de l’établissement le 11 août 2023, ne croit pas à la thèse du malaise cardiaque. Et elle en appelle au Premier ministre Gabriel Attal pour faire toute la lumière sur ce décès, rapporte Ouest-France.

L’affaire avait défrayé la chronique au moment des faits. Son décès avait été jugé suspect. Stéphane Vitel a été retrouvé mort dans l’enceinte de l’établissement qu’il dirigeait après être venu sur place suite au déclenchement du dispositif anti-intrusion.

Ses proches, qui l’attendaient dans la voiture pour partir en vacances, l’ont retrouvé inanimé. Une porte de l’établissement portait des marques d’effraction. Deux jeunes, qui ont reconnu l’intrusion, avaient été interpellés puis relâchés.

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L’autopsie avait révélé une pathologie cardiovasculaire, ancienne, que la victime ignorait. Le juge d’instruction en charge de l’affaire avait demandé une expertise médicale. Au vu de ces résultats, en décembre 2023, Joël Garrigue, le procureur de la République de Caen, privilégiait un décès par « cause naturelle, probablement liée à cette pathologie », rapportent nos confrères. Mais la famille en doute et a souhaité prendre la parole par la voix de son avocat.

« Sept mois plus tard, les causes de son décès ne sont pas établies », estime-t-elle. Elle dénonce des « conclusions sans fondements », pour la famille « aucun élément matériel du dossier ne permet d’étayer ni de justifier cette version ». Il existe même « de nombreuses zones d’ombre » qui selon eux justifient « que l’enquête soit relancée ».

La famille a même écrit au Premier ministre Gabriel Attal le 15 mars dernier qui était au moment des faits ministre de l’Education et les avait assurés de son aide et de son soutien. Selon nos confrères, la famille souhaite notamment que la mention « Mort pour le service de la République » lui soit décernée.

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