Disparition de Delphine Jubillar : son corps enterré sous une dalle de béton d’une maison en construction tout près de chez elle ? Ce nouveau témoignage qui pourrait tout relancer
Si un supplément d’information était décidé par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Toulouse le 8 février prochain, quatre nouveaux témoins pourraient être interrogés. Parmi eux, figure un homme qui pense que le corps de Delphine Jubillar pourrait se trouver sous une dalle de béton d’une maison en construction à Cagnac-les-Mines.
Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar disparaissait à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Depuis, son mari Cédric est accusé d’avoir joué un rôle dans la mort présumée de la trentenaire. Si le peintre plaquiste est pour l’heure toujours présumé innocent, il est en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, depuis le 18 juin 2021.
Les juges en charge du dossier avaient signé officiellement, par ordonnance, la fin de l’instruction. Traduction : l’enquête était terminée. Un procès public devait alors se tenir courant 2024, ou début 2025.
Or, les avocats de la défense ont fait appel contre l’ordonnance de mise en accusation. Un appel qui était examiné le 18 janvier dernier devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse. Une audience particulièrement attendue puisque le procureur avait également émis une requête pour un supplément d’information concernant une conversation téléphonique suspecte au parloir de la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées).
Bientôt 4 nouveaux témoins ?
Le rendez-vous pour le délibéré a été fixé au 8 février prochain. Si un supplément d’information était décidé par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Toulouse, quatre nouveaux témoins pourraient être interrogés, rapporte La Dépêche du Midi.
Tout d’abord, les autorités pourraient entendre Salem, le détenu à la centrale de Lannemezan, et sa mère qui, lors d’une conversation téléphonique en novembre dernier, avaient évoqué brièvement l’affaire Jubillar.
Une voyante pourrait aussi être entendue puisqu’elle a récemment « alerté le parquet général au sujet de ‘flashs’ récurrents qui situent le corps de Delphine Jubillar dans une décharge, non loin de l’habitation des Jubillar, à Cagnac-les-Mines », écrit le quotidien régional.
« Une pelleteuse aurait disparu des lieux au moment de l’affaire Jubillar »
Le dernier témoin, celui dont l’audition pourrait tout relancer, est un homme qui pense que le corps de l’infirmière pourrait se trouver sous une dalle de béton d’une maison en construction à Cagnac-les-Mines. Pour étayer sa thèse, il évoquerait « une pelleteuse [qui] aurait disparu des lieux au moment de l’affaire Jubillar », selon nos confrères.
L’homme s’était rapproché des enquêteurs au mois de décembre 2023 mais, l’instruction du dossier étant terminée depuis le 21 novembre, son témoignage n’avait pas pu être approfondi.
