Colère des agriculteurs : après la mort d’une agricultrice en Ariège, les politiques se déchirent sur la mise en place ou non d’une minute de silence
Le président du groupe communiste André Chassaigne a demandé une minute de silence à l’Assemblée nationale après le décès d’une agricultrice durant la matinée de ce mardi 23 janvier, en Ariège.
Alors qu’une agricultrice est décédée ce mardi 23 janvier, dans la matinée, après qu’un véhicule a forcé sur un barrage installé par des agriculteurs lundi après-midi, sur la RN20, à Pamiers, un bras-de-fer vient de débuter au palais Bourbon.
Et pour cause, selon le Parisien, lors de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, le président du groupe communiste, André Chassaigne, a demandé la mise en place d’une minute de silence pour un hommage à la victime. Une décision soutenue par Les Républicains, mais pas par La France insoumise (LFI), par la voix du député Eric Coquerel.
Ce dernier a exigé que si une minute de silence devait avoir lieu pour l’agricultrice, une autre devait aussi se tenir pour les deux jeunes de 14 et 18 ans, tués à Saint-Denis, la semaine dernière. Un choix soutenu par Les Ecologistes.
Toutefois, sans compromis de la part des élus, aucune minute de silence n’aura finalement lieu, indiquent nos confrères. De plus, le député Renaissance s’est également opposé à la demande des communistes en rappelant que des règles encadrent la minute de silence au sein de l’hémicycle.
« La solidarité de la Nation vis-à-vis des victimes d’un accident, d’une catastrophe ou d’un acte criminel d’une particulière gravité » doit résulter, « sauf exception », « soit d’une initiative de la présidente de l’Assemblée nationale, soit d’une décision de la conférence des présidents », avait indiqué la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, dans une note adressée aux présidents de groupe.
