VIDEO – Mort d’Emile : Morsures, pas enterré, causes du décès inconnues… Ce que les analyses du crâne de l’enfant ont révélé
Le procureur de la République d’Aix a évoqué le résultat des premières analyses du crâne d’Emile retrouvé ce samedi dans un chemin près du village du Haut-Vernet où il avait disparu.
La découverte du crâne d’Emile a permis aux enquêteurs de lancer des recherches plus approfondies dans une zone plus précise. Selon Jean-Luc Blachon, procureur de la République d’Aix-en-Provence, de nouveaux éléments ont été découverts ce lundi 1er avril.
Dans une conférence de presse tenue ce mardi, il a indiqué que « des vêtements appartenants à Emile ont été retrouvés à proximité de l’endroit où son crâne avait été trouvé par une promeneuse. Il n’y a pas eu d’autres ossements découverts dans cette zone, près d’une rivière, à 150m de la zone où se trouvait le crâne ».
Le procureur de la République d’Aix-en-Provence a également précisé le résultat des premières analyses du crâne d’Emile. « Le crâne présente de petites fractures et des fissures post-mortem mais aucun traumatisme ante mortem n’a été observé. Le crâne présente aussi des traces de morsures probablement causées par un ou des animaux. »
Mort d’Émile: « Le crâne présente de petites fractures et des fissures post-mortem (…) [Il] présente des traces de morsure probablement causées par un ou des animaux », indique le procureur d’Aix-en-Provence pic.twitter.com/ObRykGivAZ
— BFMTV (@BFMTV) April 2, 2024
Par ailleurs, « un maxillaire était absent » des ossements retrouvés « sans que l’on puisse savoir aujourd’hui si cette maxiliaire s’est détachée naturellement ou sous la force d’une traction ».
Selon le procureur de la République, « l’aspect des os et des dépôts permet d’affirmer qu’ils n’ont pas été enfouis ». Emile n’aurait donc pas été enterré puisque les analyses montrent que ses ossements ont été « exposés longtemps aux variations météorologiques et aux intempéries ». « Les analyses se poursuivent pour voir sir les os ont pu rencontrer des biotopes différents ».
Toutefois, « ces éléments ne permettent pas de déterminer les causes de la mort », assurait encore le procureur Jean-Luc Blachon.
