Un sénateur « influent », « le pantalon sur les chaussettes »… Ce chantage à la sextape qui secoue à nouveau le Sénat
Une assistante médicale du Sénat aurait menacé de dévoiler une vidéo à caractère sexuelle d’un sénateur.
Dans son édition du mercredi 7 février, mise en ligne la veille, « Le Canard Enchaîné » a révélé une affaire de chantage à la sextape qui agite à nouveau le Sénat.
Quelques mois après l’affaire Guerriau, ce sénateur accusé d’avoir drogué une députée à son insu, une nouvelle affaire à caractère sexuel s’invite dans les couloirs feutrés du Palais du Luxembourg.
Selon « Le Canard », un sénateur « influent » aurait été filmé, il y a deux ans, en plein ébat dans son bureau dans l’enceinte du Sénat, « le pantalon sur les chaussettes ». Une vidéo utilisée comme moyen de pression depuis près de trois ans par une assistante médicale. Elle en usait notamment sur le médecin du Sénat qui se plaignait de son comportement.
Une vidéo très chaude, où l’on voit un sénateur influent pantalon baissé, fait chauffer l’ambiance au Palais du Luxembourg ! L’histoire a déjà fait une victime : un toubib du Sénat qui a été licencié sous de faux prétextes…
u270fufe0f Aurel (@Coolstand)
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— Le Canard enchaîné (@canardenchaine) February 7, 2024
Un salaire augmenté de 45%
Or, celle-ci se vantait d’être « intouchable » grâce notamment à ce « sénateur ayant occupé de hautes fonctions ». Sénateur qui aurait d’ailleurs facilité son embauche et réussi à faire augmenter son salaire de +45%, toujours selon « Le Canard enchaîné »…
Quatre jours après l’envoi d’un mail du médecin à la DRH pour se plaindre à nouveau de cette assistante, celui-ci aurait été convoqué par la secrétaire générale de la questure, la plus haute fonctionnaire du palais du Luxembourg, en compagnie notamment de la DRH. Le but était qu’il fournisse une copie de cette vidéo afin de prouver que l’assistante ne bluffait pas. Vidéo qui aurait été transmise au président du Sénat, Gérard Larcher.
Trois mois plus tard, ce médecin était licencié, « sans préavis et sans indemnité ». Le Sénat lui aurait reproché des prestations extérieures rémunérées. Lors de son licenciement, en janvier dernier, il n’a, en aucun cas, été fait mention de l’affaire de la sextape.
