Après un séisme qualifié d' »exceptionnel », les préoccupations montent au Maroc quant à la possibilité d’un tsunami menaçant ses côtes. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le Maroc est réellement en danger de subir un tsunami dévastateur.
L’expert néerlandais controversé, Frank Hogerveld, a réagi aux rapports récents qui évoquent la possibilité d’un tsunami. Il a déclaré : « Contrairement à certaines allégations, je n’ai jamais affirmé qu’un tsunami frapperait le Maroc la semaine prochaine. »
Cette réponse intervient après les avertissements de Hogerveld concernant un séisme majeur d’une magnitude pouvant atteindre 7 sur l’échelle de Richter, susceptible de se produire dans la semaine à venir. Il n’exclut pas non plus la possibilité d’un séisme de plus grande ampleur le long des côtes marocaines.
Dans un tweet sur le site « X », le scientifique néerlandais a précisé : « Contrairement à certaines allégations, je n’ai jamais affirmé qu’un tsunami frapperait le Maroc la semaine prochaine. Mon objectif est de sensibiliser l’opinion publique. »
Pour mieux comprendre la situation, nous nous sommes entretenus avec le géologue marocain Mustapha El Mouatasim, qui a exprimé son étonnement face aux avertissements de certains Américains concernant un éventuel tsunami. Selon lui, les géologues savent généralement que les séismes continentaux comme celui-ci ne déclenchent pas de tsunamis.
Sur sa page Facebook, El Mouatasim a expliqué que :
- Des médias sociaux diffusent des prédictions alarmistes émanant de prétendus spécialistes sur un séisme potentiel.
- Ces informations suscitent la peur parmi la population, et il incombe au ministère public d’intervenir contre ceux qui propagent de telles rumeurs.
L’expert marocain a souligné que le séisme qui a touché la région d’Al Haouz n’a aucun lien direct avec la tectonique des plaques, et par conséquent, il ne peut être comparé aux séismes qui ont frappé la Turquie et la Syrie.
Il a également exclu la possibilité d’un autre séisme dans un proche avenir, expliquant que des répliques pourraient survenir jusqu’à ce que l’équilibre soit rétabli entre les formations rocheuses de la région. Selon lui, des glissements de terrain, un assèchement des puits et des sources, ainsi que l’émergence de nouvelles sources sont à prévoir.
Les médias sociaux ont été inondés de blogueurs prétendant qu’un tsunami frapperait les côtes d’Agadir, une affirmation que les experts ont catégoriquement niée.
Il est essentiel de se rappeler que le Maroc a été épargné par de graves catastrophes naturelles de ce type par le passé. Cependant, la vigilance et la préparation aux éventualités restent de mise pour faire face à toute situation d’urgence.
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