Faits divers - Monde

Sécheresse : il remplit sa piscine malgré l’interdiction et place un aimant sur le compteur d’eau pour masquer sa consommation excessive, l’homme finalement dénoncé par son voisin

En raison d’un épisode de sécheresse historique, les autorités ont décrété des restrictions sur l’usage de l’eau. Des mesures exceptionnelles qui semblent avoir réveillé l’espièglerie de certains.

La Catalogne, comme les Pyrénées-Orientales, fait face à un épisode de sécheresse historique. En conséquence, les autorités locales ont déclaré l’état d’urgence dans la région. Cette décision se traduit logiquement par des restrictions sur l’usage de l’eau, comme l’interdiction de remplir les piscines privées. 

Or, il semble que ces mesures exceptionnelles ont réveillé l’espièglerie de certains de l’autre côté des Pyrénées. Récemment, L’Indépendant rapportait l’histoire de cet habitant d’Esponellà qui avait consommé 5 millions de litres d’eau, soit 60 fois la consommation autorisée. Dernièrement, c’est un résident de Santa Cristina d’Aro, dans la province de Gérone, qui s’est fait rattraper par la patrouille, cette fois pour une autre raison. 

La technique de l’aimant

Celui-ci, qui continuait à remplir sa piscine malgré l’interdiction, a fini par être été dénoncé à la police par son voisin, racontent 3/24 et le Diari de Girona. Et lorsque les agents se sont rendus sur place, ils ont en plus constaté que l’homme avait placé un aimant sur son compteur d’eau. Une ruse qui permet d’altérer le fonctionnement de la machine. Explications : le champ magnétique de l’aimant permet de ralentir la vitesse de rotation de la roue placée à l’intérieur des compteurs traditionnels. Et de ce fait de falsifier le relevé. Un stratagème frauduleux qu’il est vivement déconseillé de reproduire. 

Dans ce cas, le Catalan pouvait donc dépenser des litres et des litres d’eau sans que le compteur ne l’enregistre et qu’il soit possible de prouver une consommation excessive. Malgré tout, il sera jugé devant un tribunal. « Ce voisin a été signalé pour fraude et pour avoir ignoré les restrictions d’urgence liées à la sécheresse de la phase 1 », a expliqué le premier adjoint au maire de Santa Cristina d’Aro. Son éventuelle sanction n’est pas encore connue.

D’Aqualia, la société chargée de la gestion de l’eau de la commune, explique qu’il y a toujours eu des fraudes, mais qu’elles sont désormais plus identifiables avec les inspections effectuées plus régulièrement en raison des restrictions dues à la sécheresse.

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