Procès des attentats de Trèbes et Carcassonne – Retard de l’audience : un accusé ne voulait pas sortir de sa cellule
Pour ce troisième jour, ce mercredi 24 janvier, l’audience du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne a repris tardivement. L’un des accusés, Baghdad Haddaoui, ne voulait pas sortir de sa cellule.
Depuis le début du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, lundi 22 janvier, devant la cour d’assises spéciale de Paris, l’accusé Baghdad Haddaoui fait parler de lui. Cette fois-ci, le troisième jour d’audience, ce mercredi 24 janvier, a été perturbé par son retard, près d’une heure, car il ne souhaitait pas sortir de sa cellule. « Cela rend la tenue de cette audience difficile. De toute façon vous viendrez à ce procès, je vous ferai extraire à chaque fois même s’il faut utiliser la force », lance le président de la cour, Laurent Raviot.
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Un jour, une histoire avec Baghdad Haddoui. Lors de l’appel des accusés, le lundi 22 janvier au premier jour du procès, il n’était pas présent. Laurent Raviot a donc demandé un mandat d’amener. Il a été interpellé par les forces de l’ordre à Saint-Etienne, dans son domicile, ce même jour. Il s’est donc présenté à la cour, dans l’après-midi de la deuxième journée d’audience, mardi 23 janvier. L’homme âgé de 35 ans, n’a pas souhaité répondre aux questions de la cour, en mimant avec ses doigts la fermeture de sa bouche. Il a gardé le silence.
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Après délibération, la cour a décidé de placer l’accusé en détention provisoire jusqu’à la fin du procès. Pour rappel, Baghdad Haddoui est jugé pour le délit connexe de non-dénonciation du crime terroriste.
