Mort d’une jeune femme, attaquée par cinq chiens de troupeau : le berger en prison, ses bêtes vont être abattues

La justice a estimé que « les faits présentent les caractéristiques d’un délit d’homicide involontaire ».

Le tribunal de première instance de Zamora (Espagne) a ordonné le placement en détention provisoire et sans caution du propriétaire des chiens qui ont mortellement attaqué une jeune fille qui marchait sur un chemin de la ville de Roales, au nord-ouest de Madrid, le 23 octobre dernier.

Le magistrat a estimé que « les faits présentent les caractéristiques d’un délit d’homicide involontaire punissable de deux ans de prison », selon des propos rapportés par 3/24. 

« Aucune expertise exclut que, s’ils sont à nouveau relâchés, ils ne puissent pas commettre un acte similaire »

Le juge souligne que le placement en détention provisoire du suspect est nécessaire pour empêcher son évasion, lui qui avait fait l’objet de plaintes pour « avoir laissé des chiens aussi dangereux seuls et sans contrôle à plusieurs reprises ».

Considérant cette mesure injuste, la défense a demandé la libération du berger, plaidant sa collaboration constante tout au long de l’enquête.

En outre, la justice a ordonné que tous les chiens impliqués dans le drame soient abattus car « il n’existe aucune expertise qui exclut absolument que, s’ils sont à nouveau relâchés, ils ne puissent pas commettre un acte similaire, ce qui prouve leur énorme dangerosité ».