Dans une évolution surprenante du marché, les prix des tomates connaissent une hausse significative, plongeant les consommateurs dans une période d’incertitude économique. Cette augmentation, qui intervient après une période de stabilité relative, suscite des inquiétudes quant à l’impact sur le pouvoir d’achat des ménages.
Selon les observations de sources locales, les prix des tomates ont récemment grimpé sur les marchés nationaux. Les prix de gros ont augmenté de manière notable, variant entre 50 et 100 dirhams par boîte, tandis que les prix de détail dans les épiceries de quartier oscillent entre 9 et 10 dirhams. Cette flambée des prix est d’autant plus marquée lorsqu’on s’éloigne des zones de production, tenant compte des coûts logistiques supplémentaires tels que le transport et la distribution.
Les professionnels du secteur pointent du doigt une baisse de la production comme principale cause de cette augmentation des prix. Hassan Cherif, membre du syndicat des commerçants de tomates à Inezgane, a confirmé cette tendance, notant une augmentation significative du prix de vente de la boîte de 30 kilogrammes de tomates, passant de 200 à parfois 250 dirhams. Cette hausse des prix de gros se répercute également sur le prix de détail, avec un kilogramme se vendant désormais entre 7 et 8,5 dirhams, contre 4,5 à 5 dirhams la semaine précédente.
Les experts rejettent l’idée d’un lien direct entre cette augmentation des prix et les exportations, soulignant plutôt une faiblesse de la production nationale. En cette fin de saison agricole, les producteurs se concentrent sur la préparation des fermes pour la saison suivante, ce qui limite l’offre sur le marché intérieur. Cette situation inquiète les consommateurs, qui craignent une pression accrue sur leur budget alimentaire déjà serré.
Face à cette réalité économique nouvelle, les consommateurs se tournent vers les autorités pour des solutions. Il devient impératif pour les acteurs de l’industrie alimentaire de trouver des moyens d’atténuer l’impact de cette hausse des prix sur les consommateurs les plus vulnérables. En attendant, les ménages doivent revoir leurs budgets et leurs habitudes de consommation pour faire face à cette période d’incertitude économique.
