Attaque mortelle au couteau à Bordeaux : l’assaillant aurait reproché à ses victimes de « boire un coup »

Une rixe pour un motif futile semble être à l’origine de l’attaque au couteau survenue mercredi soir à Bordeaux.

On en sait plus sur la terrible attaque au couteau qui a eu lieu mercredi soir peu avant 20h à Bordeaux. L’homme, suspecté d’avoir poignardé deux personnes sur les quais de Bordeaux, dont une mortellement, a été tué par des policiers alors qu’il tentait de prendre la fuite. La piste terroriste a été rapidement écartée.

Les faits se sont déroulés près du Miroir d’eau, un lieu très fréquenté dès qu’il fait beau et où de nombreuses personnes se retrouvent dans les jardins tout autour. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme qui portait une djellaba s’en est pris à un groupe de personnes d’origine nord-africaine leur reprochant « de boire un coup » indique Sud-Ouest. Mercredi marquait la date de la fin du ramadan.

Le ton serait rapidement monté et l’homme aurait sorti un couteau. Une personne a été mortellement blessée, un ressortissant algérien de 36 ans touché à la gorge, et une autre grièvement blessée, transportée au CHU de Bordeaux, mais dont le pronostic vital n’est pas engagé. Une enquête judiciaire est en cours.

Un homme tué par un policier à#Bordeaux. En début de soirée ce mercredi 10 avril, un individu a fait usage d’un couteau sur les quais. Bilan : un mort et un blessé. Les policiers ont fait usage d’un fusil mitrailleur pour le neutraliser ⁦⁦@sudouest⁩ ⁦@SO_Bordeaux⁩ pic.twitter.com/z8qYVegZb7

— Moreau Florence (@flohmoreau) April 10, 2024

ud83dudd34 L’attaque au couteau hier a été très choquante pour les Bordelaises et Bordelais présents sur les quais.
Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches.
La Ville de @Bordeaux, le @CHUBordeaux et @ch_perrens sont mobilisés pour accompagner les personnes qui en ont besoin. https://t.co/5umtSVLK4L

— Pierre HURMIC (@PierreHurmic) April 11, 2024

L’homme aurait ensuite poursuivi son chemin, toujours avec son couteau en main, avant que la police n’intervienne. Refusant de poser son arme, l’un des policiers a dû ouvrir le feu pour le neutraliser. Le périmètre a été rapidement bouclé avec un imposant dispositif de sécurité et le pont de pierre fermé à la circulation une partie de la soirée.