La ville d’Agadir est le théâtre d’une prolifération inquiétante des cafés chicha, des établissements opérant sans licences officielles. Ces lieux, de plus en plus nombreux, suscitent des préoccupations au sein de la société civile.
Proximité avec les institutions éducatives : une source de controverse
Parmi ces établissements, certains offrent leurs services à proximité d’institutions éducatives telles que le lycée Moukhtar Soussi et l’école Poète Al Hamra. D’autres cafés sont situés aux abords de la mosquée du Liban, attirant ainsi une clientèle variée.
Un manque de surveillance administrative
Malgré les efforts sporadiques des autorités pour réprimer ces activités, les exploitants des cafés chicha échappent souvent à toute sanction officielle, en raison d’un manque de mesures dissuasives. Certains établissements ont même recours à des plateformes comme Google Maps pour promouvoir leurs services, tandis que d’autres utilisent les réseaux sociaux à cette fin.
Réactions de la société civile
Les membres de la société civile et les parents d’élèves expriment leur mécontentement face à la propagation de ces cafés chicha, craignant pour la sécurité éducative, morale et sociale. Ils appellent à une intensification des efforts des autorités publiques pour lutter contre ce phénomène en expansion.
