Les prix des tomates ont récemment connu une nouvelle augmentation au début du mois de Ramadan, avec des tarifs atteignant entre 8 et 10 dirhams par kilogramme. Cette hausse surprenante intervient après une période de baisse, où les tomates étaient disponibles à seulement 2 dirhams le kilogramme. Les consommateurs sont maintenant confrontés à des coûts plus élevés pour cet aliment de base de la cuisine marocaine.
Selon les experts, plusieurs facteurs sont responsables de cette augmentation des prix. Tout d’abord, des changements politiques ont entraîné une augmentation des tarifs douaniers imposés par la Mauritanie, ce qui a augmenté les coûts d’exportation. Deuxièmement, une offre excédentaire sur le marché marocain a également contribué à cette augmentation, avec une offre dépassant la demande.
Cette flambée des prix survient à un moment crucial alors que le mois sacré du Ramadan débute. Les consommateurs marocains, qui utilisent abondamment les tomates dans la préparation de plats traditionnels tels que la « Harira » et d’autres mets, font face à une pression financière accrue.
Interrogé sur cette question, le fermier Amin El Barkaoui a expliqué que plusieurs facteurs ont contribué à cette hausse des prix. D’abord, les conditions climatiques défavorables ont réduit l’approvisionnement en eau, décourageant de nombreux agriculteurs de cultiver des tomates en raison de leur forte consommation d’eau. De plus, les coûts élevés de la main-d’œuvre, des intrants agricoles et des médicaments ont également joué un rôle dans cette augmentation des prix.
Malgré les récentes précipitations qui devraient augmenter la production à l’avenir, les experts estiment que les prix des tomates continueront d’augmenter pendant le Ramadan en raison de la faible production actuelle et de la demande croissante des consommateurs.
En conclusion, les consommateurs marocains sont confrontés à une période difficile alors que les prix des tomates augmentent brusquement au début du Ramadan. Les experts avertissent que cette tendance à la hausse devrait se poursuivre dans un avenir proche, mettant ainsi une pression supplémentaire sur les budgets des ménages.
