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Passage à tabac de Hedi à Marseille : ce qu’ont dit les policiers de la BAC mis en cause à la police des polices

On en sait plus sur l’enquête confiée à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) suite à la plainte de Hedi, ce jeune de 22 ans qui déclare avoir été blessé par un LBD et roué de coups par quatre policiers de la BAC de Marseille dans la nuit du 1er au 2 juillet.

Les quatre policiers ont été mis en examen et l’un d’entre eux placé en détention provisoire déclenchant un vaste mouvement de protestation auprès de ses collègues. Ils ont été entendus par la police des polices.

Voici, selon nos informations @BFMTV, ce que l’on sait du soir où Hedi, 22 ans, a été grièvement blessé, et ce que les policiers mis en cause ont dit aux enquêteurs de l’IGPN.

— Alexandra Gonzalez (@AlexandraGzz) July 27, 2023

 

Une enquête très difficile car « aucun policier ne souhaite collaborer à l’enquête, allant même jusqu’à avoir du mal à s’identifier sur les vidéos », déplorent les enquêteurs de l’IGPN selon les informations de BFM. Deux des quatre policiers ont reconnu des faits de violence lors de leur garde à vue.

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« Aucun souvenir des faits »

Confrontés aux images de vidéosurveillance, les policiers ont soit « du mal à se reconnaître », soit ils expliquent « n’avoir aucun souvenir des faits ». « Le policier, placé en détention provisoire, est le seul porteur de LBD sur les images de vidéosurveillance, il a été notamment identifié grâce à son tee-shirt, mais en garde à vue, lui aussi a affirmé ne se souvenir de rien, n’avoir rien vu et ne pas se reconnaître sur les images », rapporte la journaliste de BFM. 

Un autre policier, lui aussi identifié grâce à sa tenue vestimentaire, avoue ne pas savoir pourquoi Hedi est tombé au sol et dit également ne pas se reconnaître.

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Hedi est lui beaucoup plus clair dans ses déclarations. Après avoir croisé une équipe de la Bac dans le cadre d’une soirée festive, qu’ils ont saluée explique le jeune homme, les ennuis ont commencé pour lui et les personnes qui l’accompagnaient. « En me retournant, j’ai reçu un impact dans la tête. Au début, je ne savais pas bien ce que c’était. On m’a attrapé et on m’a traîné dans un petit coin où il faisait tout noir. À la suite de quoi on a commencé à me frapper », détaille-t-il.

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