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Nouvelles révélations dans l’affaire Dr. Tazi

Dans une récente audience à la Cour d’appel de Casablanca, l’avocat d’Hassan Tazi (Dr. Tazi ), accusé de trafic humain avec sa famille, a catégoriquement nié toute responsabilité financière directe.

Selon les développements les plus récents de cette affaire, l’avocat Ambarak El Miskini a affirmé devant la cour que ni le docteur esthétique Tazi, ni son épouse, ni son frère ne sont directement impliqués dans la gestion financière de leurs cliniques. Cette déclaration a été faite lors de la plaidoirie de l’avocat hier devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca.

El Miskini a souligné qu’une série de documents a été présentée à la cour pour étayer cette affirmation. Ces documents, selon l’avocat, démontrent clairement que la gestion financière et administrative des cliniques appartient à d’autres individus, et non à la famille Tazi.

L’avocat a également précisé qu’il existe des responsables désignés pour superviser les aspects financiers et administratifs des cliniques, telles que la clinique de guérison, appartenant au groupe de santé « Bay Tazi ».

Les documents présentés en cour, y compris des preuves bancaires, mettent en évidence que les transactions financières sont autorisées et supervisées exclusivement par le directeur administratif et financier des cliniques. Ces documents montrent que les signatures sur les transactions ne sont pas celles du docteur Tazi, mais celles du directeur désigné.

De plus, El Miskini a insisté sur le fait que toutes les transactions financières nécessitent une autorisation écrite explicite du directeur financier et administratif. Cela, selon lui, écarte toute responsabilité directe de la famille Tazi dans ces transactions financières.

Enfin, l’avocat a déclaré que le docteur Tazi n’a jamais été impliqué dans le traitement de patients spécifiques ou dans l’émission de factures médicales. Il a souligné que les honoraires des médecins sont déterminés par le directeur médical, conformément aux normes éthiques médicales, et non par les propriétaires de la clinique.

Cette présentation en cour vise à établir que la famille Tazi n’est pas directement impliquée dans les aspects financiers de leurs cliniques, dans le cadre de l’affaire de trafic humain qui les concerne.

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