Depuis ce macabre dénouement, les gendarmes ont entièrement bouclé la zone dans laquelle les ossements d’Emile ont été retrouvés afin de mener des « recherches approfondies ». Leur mission est désormais de découvrir comment le petit garçon a perdu la vie. Mais aussi pourquoi une partie de ses restes ont été découverts dans une zone pourtant fouillée à plusieurs reprises par le passé.
Ce samedi 30 mars, un crâne et des dents appartenant au petit Emile, porté disparu depuis le samedi 8 juillet dernier au Vernet, ont été retrouvés par une promeneuse dans une zone située à proximité du village des Alpes-de-Haute-Provence. La terrible nouvelle a été rendue officielle par le parquet d’Aix-en-Provence ce dimanche 31 mars.
Pour mémoire, cet enfant, qui était âgé de seulement deux ans et demi la dernière fois qu’il fut aperçu vivant, avait échappé à la vigilance de ses grands-parents le jour de sa disparition. Un voisin avait indiqué aux autorités l’avoir vu en train de se diriger vers un lavoir aux alentours de 17h15-17h30. Suite à cela, le jeune bambin n’a plus donné aucun signe de vie.
Ossements d’#Emile retrouvés au Vernet: Ses parents savent désormais qu’il « veille sur eux dans la lumière et la tendresse de Dieu », selon l’avocat de la famille https://t.co/ytkD5ZufEL
— L’Indépendant (@lindependant) March 31, 2024
Une piste écartée
Depuis ce macabre dénouement, les enquêteurs ont entièrement bouclé la zone dans laquelle ces ossements ont été retrouvés afin de mener des « recherches approfondies ». Leur mission est désormais de découvrir comment le petit garçon a perdu la vie. Mais aussi pourquoi une partie de ses restes ont été découverts dans une zone pourtant fouillée à plusieurs reprises par le passé. Alors que plusieurs hypothèses doivent être vérifiées, les enquêteurs auraient d’ores et déjà abandonné une piste, selon une source citée par Le Figaro. D’après celle-ci, les gendarmes auraient écarté l’hypothèse d’un éboulement de terre.
« La complexité du terrain fait qu’il y a une infime chance que l’on soit passé à côté », a déclaré de son côté la colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie, sur l’antenne de CNews ce dimanche soir. Cette dernière a également évoqué l’hypothèse que le cadavre d’Emile ait pu être déposé dans la zone où il a été découvert après les premières recherches. « Cela peut être une intervention humaine, un phénomène météo entraînant des modifications du terrain » ou encore « un animal ». « Toutes les pistes continuent d’être explorées », a-t-elle souligné.