À l’approche de l’Aïd al-Adha, les Marocains se posent la question des prix des ovins. De nombreux indicateurs prédisent une hausse vertigineuse des prix, une offre insuffisante et une situation sanitaire inquiétante.
Toutefois, le ministre de l’Agriculture, Mohammed Sadiki, a tenu à rassurer les Marocains lors d’une conférence de presse tenue en marge du Salon de l’Agriculture à Meknès, le vendredi 5 mai. Selon lui, l’offre de cheptel pour le sacrifice sera abondante, variée et de qualité sanitaire satisfaisante.
Même si la filière connaît une période délicate, le ministre a affirmé que la hausse des prix de l’alimentation du bétail et la perte de plusieurs bêtes à cause de la sécheresse ont affecté négativement les prix. Il a également admis que le cheptel a subi une baisse à cause de la sécheresse.
Pour pallier ce manque, le Maroc a importé deux millions d’ovins pour garantir l’approvisionnement du marché national à des prix raisonnables, mais également pour préserver le cheptel et lui laisser le temps de se reconstituer.
De plus, ces importations permettront une stabilisation, voire une diminution des prix à l’approche de l’Aïd. Le ministre a précisé que cette situation était due aux conditions climatiques extrêmes que le pays a connues, en particulier en 2022.
En somme, bien que la filière traverse une période difficile, les Marocains peuvent espérer une stabilisation, voire une diminution des prix des ovins pour l’Aïd al-Adha grâce à l’abondance de l’offre du cheptel pour le sacrifice et aux importations effectuées par le Maroc.