Les Enseignants Intensifient leur Mouvement de Grève Suite à la Violence envers Leurs Protestations
La Coordination Nationale des Enseignants de l’Enseignement Secondaire Qualifiant a décidé de monter d’un cran dans ses actions de protestation, dénonçant ce qu’elle qualifie de « répression brutale du gouvernement ». Cette décision fait suite à ce qu’ils appellent « le traitement abusif des enseignants lors de manifestations pacifiques, violant ouvertement les accords internationaux sur les droits de l’homme et la constitution marocaine ».
Critiques Acérées à l’Encontre du Gouvernement
Dans un communiqué officiel, la coordination a vivement critiqué la réponse du gouvernement aux manifestations du personnel éducatif à travers le royaume. Ils dénoncent ce qu’ils appellent « la répression et la persécution de ceux qui pourraient être considérés comme des messagers de la société ». Soulignant le maintien de la politique d’intimidation gouvernementale au lieu de trouver des solutions aux problèmes, la coordination exprime sa vive préoccupation.
Le communiqué officiel condamne également l’utilisation par le gouvernement de « méthodes répressives odieuses et les conséquences qui en découlent ». Ils expriment leur consternation face aux « méthodes de répression et d’intimidation déployées lors des manifestations pacifiques des hommes et des femmes de l’éducation à Kénitra, Khénifra, Taourirt, Laâyoune, Mohammedia et Témara ».
Une Attaque Considérée comme une Menace Sérieuse
La coordination considère cette répression comme une « atteinte grave aux droits humains et démocratiques ». Dans un ton ferme, le communiqué exprime leur détermination à « intensifier les formes de lutte et la protestation comme seul moyen d’atteindre des revendications légitimes ».
Le même communiqué attribue « la responsabilité légale et morale du gouvernement et du ministère de tutelle pour les violations commises à l’encontre du personnel dans la manifestation ». Il annonce également « la poursuite de l’intensification sous toutes ses formes en réponse à la politique de répression et d’intimidation ». La situation évolue rapidement, et nous suivrons de près les développements de ce mouvement de grève en cours.
Il ne se passe pas une année sans que nos pseudos enseignants ne se mettent en grève détruisant ainsi le peu de temps qu’ils consacrent aux jeunes marocains dépourvus de moyens pour rechercher la culture là où elle trouve.
De mon temps il était impensable qu’un enseignant prive les jeunes qui lui sont confiés d’une culture dont ils ont besoin.
Aujourd’hui l’enseignement au Maroc est classé avant dernier au niveau mondial et nos maîtres et professeurs doivent avoir honte de contribuer à la décadanse de ce qui pourrait s’appeler « enseignement ». Triste constat. BS
Est c’est qui le dernier ? D’où viennent ces stats ? Et surtout lorsqu’on voit le nombre de polytechnicien marocain qui ont réussi leur concours vos propos tiennent la route.
Le droit de grève n’existe t’il pas. Et les négociations pourquoi n’avancent elle pas.