Une opportunité manquée pour l’Algérie de rejoindre les BRICS, la prestigieuse alliance économique des pays émergents. Les espoirs du président Tebboune balayés par un camouflet diplomatique.
Dans un coup dur pour l’Algérie, sa candidature à l’adhésion aux BRICS a été catégoriquement rejetée. Le pays nord-africain ne fait pas partie des cinq nations choisies pour intégrer prochainement ce groupe sélect.
Les représentants de l’Algérie, à commencer par le président Tebboune lui-même, n’ont pas ménagé leurs efforts pour promouvoir cette adhésion. Malheureusement, tous ces discours et toutes ces démarches sont restés vains.
Des critères impitoyables pour une sélection sévère
Parmi les pays en lice, on retrouve l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Indonésie, l’Égypte et l’Argentine. Tous ont su répondre aux critères rigoureux fixés par les BRICS pour l’expansion de leur groupe.
Les raisons du rejet de la candidature algérienne sont multiples et justifient cette décision sans appel. D’une part, l’Algérie affiche un PIB par habitant considéré comme bien trop faible, évalué à 3500 dollars, ce qui ne peut rivaliser avec les autres nations candidates. L’Argentine, par exemple, dispose d’un PIB par habitant dépassant les 10 000 dollars, ce qui la place nettement en avant.
Les membres éminents des BRICS accordent une grande importance à l’industrialisation et à la diversification économique. Malheureusement, l’Algérie n’a pu présenter de projets concrets en la matière, ni une vision claire pour y parvenir. Cette absence d’initiatives concrètes a été relevée et a fortement joué en défaveur de la candidature algérienne.
Une économie fragile et dépendante
La dépendance de l’économie algérienne aux hydrocarbures est un autre facteur ayant joué en défaveur du pays. Avec un PIB principalement basé sur les recettes pétrolières et gazières, l’Algérie se trouve vulnérable aux fluctuations des prix des énergies fossiles. Une chute brutale de ces prix entraînerait inévitablement un effondrement de l’économie algérienne, ce qui a été considéré comme un risque trop élevé pour une adhésion aux BRICS.
Par ailleurs, l’absence de réformes économiques et stratégiques visant à relever les défis du 21e siècle a également pesé dans la balance. Les membres des BRICS sont à la recherche de pays dotés d’une économie durable et diversifiée, capables de faire face aux défis économiques mondiaux. Malheureusement, l’Algérie n’a pas su répondre à ces attentes.
Les dirigeants face à un échec cuisant
Cette nouvelle est un coup dur pour les dirigeants algériens qui avaient placé de grands espoirs dans cette adhésion aux BRICS. Le président Tebboune, en particulier, a investi des efforts considérables dans cette initiative. Toutefois, malgré le soutien de pays tels que la Russie et la Chine, l’Algérie n’a pas réussi à convaincre les juges des BRICS.
Alors que l’Afrique du Sud se prépare à accueillir le prochain sommet des BRICS, où les cinq pays sélectionnés seront officiellement annoncés, l’Algérie reste sur le côté, attendant une nouvelle opportunité.
Les dirigeants algériens doivent maintenant faire face à cet échec et trouver de nouvelles stratégies pour renforcer l’économie du pays et relever les défis du 21e siècle. Leur crédibilité en dépend et les attentes de la population sont élevées. Il est temps de se remettre au travail et de proposer des solutions concrètes pour le futur de l’Algérie.