Attaque au couteau dans un lycée d’Arras : visé par une obligation de quitter la France depuis près de 10 ans, l’assaillant a été contrôlé la veille du drame
Il était sous surveillance active de la DGSI, les services de renseignement intérieur français.
Ce vendredi 13 octobre, une attaque au couteau en fin de matinée a fait un mort et deux blessés graves au lycée Gambetta-Carnot à Arras, dans le Pas-de-Calais. La personne décédée serait un professeur de français qui aurait été égorgé.
L’assaillait, interpellé, serait quant à lui un ancien élève de l’établissement, fiché S et d’origine tchétchène. Le jeune homme âgé de 20 ans et né en Russie aurait crié « Allahu akbar » au moment de son passage à l’acte. Sous surveillance active de la DGSI, il avait été contrôlé la veille du drame sans qu’aucune infraction ne puisse lui être reprochée, révèle Le Figaro qui dévoile son identité : Mohammed Mogouchkov.
Par ailleurs, sa famille, déboutée du droit d’asile, aurait dû être expulsée du territoire français en 2014. Mais des associations de défense des sans-papiers ont fait pression sur la préfecture pour annuler la décision, comme le rapportait Ouest-France à l’époque.
ud83dudd34 Attaque au couteau dans un lycée d’Arras : « Il était armé de deux couteaux », « il cherchait un professeur d’histoire », affirme un enseignant qui a croisé la route du suspect https://t.co/BB73pxwY11 via @lindependant
— L’Indépendant (@lindependant) October 13, 2023
Son frère écroué « dans le cadre d’un projet d’attentat »
Ce vendredi, le frère du meurtrier présumé a également été interpellé à proximité d’un autre lycée. Il avait déjà interpellé en 2019 par les renseignements intérieurs français et écroué « dans le cadre d’un projet d’attentat déjoué puis de faits d’apologie », indique également Le Figaro.
Emmanuel Macron doit se rendre sur place avec le ministre de l’Education nationale Gabriel Attal. Le parquet national antiterroriste s’est saisi et a ouvert une enquête.
