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Dans les Pyrénées-Orientales, plusieurs jours d’opération « Place nette » pour mettre les délinquants en insécurité

Du lundi 18 au mercredi 20 mars, les forces de l’ordre ont participé dans les Pyrénées-Orientales, comme un peu partout en France, à une opération « Place nette ». Avec un objectif, lutter contre les trafics en tout genre, et harceler ceux qui s’y adonnent.

Un dispositif « choc », destiné à « harceler les délinquants ». C’est l’objet de l’opération « Place nette », qui a eu lieu dans les Pyrénées-Orientales du lundi 18 au mercredi 20 mars inclus, comme un peu partout en France, après avoir démarré à Marseille dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants.

Une priorité également dans les Pyrénées-Orientales, ainsi que l’ont rappelé le préfet Thierry Bonnier et le commandant du groupement de gendarmerie, le colonel Arnaud Goudard, ce mercredi 20 mars, en visite sur un des contrôles de zone à Saint-Estève. Depuis le début de la semaine, près de 500 gendarmes ont été engagés un peu partout dans le département : Canet, le Boulou, Elne, Cabestany, Rivesaltes ou encore Bourg-Madame ont fait l’objet de contrôle de zone, tout comme les axes routiers avec l’A9 et la frontière. Deux pelotons de gendarmes mobiles venus d’Ardèche sont venus renforcer les effectifs catalans, avec outre les gendarmes des brigades, les militaires du peloton de surveillance et d’intervention, l’escadron départemental de sécurité routière, la brigade nautique, le peloton de haute montagne et des équipes cynophiles.

Pendant 3 jours, opération « Place nette » dans les Pyrénées-Orientales.
Nicolas Parent – L’Indépendant

Pour autant, il ne s’agit pas de contrôles routiers au sens de vérifier les cartes grises et les assurances, mais de lutter contre l’économie souterraine : « On a fait du transport et importation de produits stupéfiants, du proxénétisme, des saisies de numéraires, de tabac de contrebande », donne en exemple le colonel Goudard.

Avec « Place nette », les forces de l’ordre veulent « assurer une présence visible et créer une insécurité chez les délinquants ». En trois jours, cette opération, remarquée par les habitants du département a permis la saisie de 55 kg de résine de cannabis, d’armes, de plusieurs milliers d’euros, ou encore de cigarettes de contrebande. Plus de 1 000 personnes ont été contrôlées, alors que 20 ont été interpellés, dont une personne qui faisait l’objet d’une fiche de recherche pour viol.

Waze, le « fléau » des gendarmes

À peine installés sur la zone de contrôle, les gendarmes doivent faire face à leur ennemi : Waze. En quelques minutes, leur position est déjà signalée sur l’application. « On n’est pas là pour contrôler les assurances ou les contrôles techniques. Là, on prend le risque de passer à côté d’infractions majeures car notre présence est signalée. Par exemple, on a retrouvé un mineur en fugue dans un des véhicules contrôlés, ça aurait pu ne pas être le cas », déplorent les gendarmes présents sur les lieux de l’opération.

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