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Santé: Un ado décède après une chute, l’ARS écarte tout lien avec le vaccin contre le papillomavirus

Ce vendredi, un ado a succombé à ses blessures consécutives à une chute. Il avait fait un malaise au sein de son collège après avoir été vacciné contre le papillomavirus.

L’information n’a été révélée que ce lundi 30 octobre mais elle a provoqué la suspension de la campagne de vaccination scolaire contre le papillomavirus.

Selon nos confrères de Ouest-France, une enquête préliminaire pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Nantes après la mort d’un élève âgé de 12 ans.

Victime d’un malaise au sein de son collège Saint-Dominique à Saint-Herblain, près de Nantes, il avait été transporté au CHU pour un traumatisme crânien. Il venait d’être vacciné 15 minutes auparavant contre le papillomavirus. Toutefois, selon un communiqué, l’Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays-de-Loire exclut « tout lien entre le produit vaccinal et le malaise ».

Une chute lourde « sans lien avec le produit ou un défaut de qualité du vaccin »

Selon l’ARS, ce 16 octobre dernier, peu de temps après avoir été vacciné contre le papillomavirus, l’adolescent a fait une « chute lourde » qui a provoqué un traumatisme crânien. Il est décédé des suites de ses blessures ce vendredi 27 octobre.

« Ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin », précise l’ARS.

Interrogé à l’Assemblée nationale, ce lundi, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, ancien directeur de l’ARS de l’Ile-de-France, a affirmé que ce type de malaise était « le principal effet indésirable de toute forme de vaccination » et qu’il n’avait « pas de lien avec le produit injecté ».

« Evidemment je pense aujourd’hui à ses parents, à leur douleur, sans doute à leur colère aussi », a déclaré le ministre. « Tout sera évidemment examiné et rendu public », a aussi assuré Aurélien Rousseau.

Il s’agirait du seul événement indésirable grave enregistré sur les 20.000 vaccins injectés depuis le début de la campagne contre le papillomavirus.

Outre l’enquête du parquet, l’ARS a indiqué vouloir « établir les conditions de déroulement de la vaccination et de sa surveillance médicale dans l’établissement, ainsi que les conditions de la prise en charge médicale de l’enfant ».

Les papillomavirus sont à l’origine de nombreux cancers comme celui de l’utérus. Lancée en octobre, la campagne de vaccination concerne les collégiens, filles et garçons, âgés de 11 à 14 ans, dans tous les collèges publics et les collèges privés sous contrat.

Suspendue avant les vacances scolaires, la campagne de vaccination contre le papillomavirus reprendra en Pays-de-Loire à la rentrée le 6 novembre indiquait l’ARS ce lundi.

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