Les infrastructures gazières, la campagne agricole, l’économie bleue et l’écosystème des start-ups figurent parmi les principaux sujets qui retiennent l’attention de la presse économique hebdomadaire.
Ainsi, “Finance News Hebdo” s’intéresse aux infrastructures gazières durables, notant que le programme lancé par le gouvernement ouvre de nouvelles perspectives pour l’intégration régionale et le développement économique du Maroc, tout en renforçant sa position en tant que hub énergétique régional en devenir.
Le projet Offre Maroc pour le développement des filières de l’hydrogène vert représente une initiative majeure dans la transition énergétique du Maroc vers des sources d’énergie plus propres et durables, écrit la publication.
Dans ce contexte, le plan gazier peut jouer un rôle complémentaire crucial dans la réalisation des objectifs de ce projet et dans l’évolution du mix énergétique marocain, précise l’hebdomadaire.
Sur un autre registre, “Finance News Hebdo” jette la lumière sur l’impact des pluies récentes du mois de mars qui ont apporté une lueur d’espoir particulièrement aux agriculteurs, estimant qu’elles n’ont pas suffi à sauver une campagne agricole assez mauvaise.
Et de noter que ces précipitations n’effacent pas le problème de fond, à savoir le stress hydrique structurel auquel est confronté le Maroc, et qui exige une stratégie cohérente à long terme, couplée à des initiatives urgentes et ponctuelles pour parer à la situation délicate actuelle.
Son confrère, “la Vie Eco” focalise sur l’écosystème des startups dont la dynamique semble se poursuivre en 2024 avec l’impulsion attendue du Fonds Mohammed VI pour l’investissement (FM6I), qui devra attirer de nouveaux fonds pour dynamiser l’industrie des start-ups et favoriser le développement du continuum d’investissement.
En 2023, une vingtaine de jeunes entreprises dynamiques au Maroc ont réussi à attirer l’attention des investisseurs en levant plus de 75 millions de dollars en financement de capital risque, rapporte l’hebdomadaire, faisant savoir que les secteurs les plus attractifs ont été les fintechs, suivis de près par la logistique.
Pour son dossier de la semaine, “La vie Eco” le consacre à l’économie bleue, relevant des avancées notables pour libérer le potentiel économique de cet inestimable moteur de croissance.
“Conscient de la valeur de ce capital, le Royaume a entrepris de nombreuses actions aux niveaux national, régional et local pour préserver er revaloriser ses espaces maritimes”, écrit la publication, notant que l’objectif étant d’ériger ses ressources en véritables relais de croissance pour les secteurs productifs traditionnels et accélérer la croissance de nouveaux secteurs tels que l’aquaculture, l’écotourisme, l’éolien offshore, le dessalement de l’eau de mer ou encore la biotechnologie marine.
Et de souligner que ces richesses sont confrontées à des défis majeurs en termes de changement climatique, qui pourrait avoir des retombées négatives sur l’économie marocaine, raison pour laquelle le gouvernement a lancé en juin 2022 un nouveau programme national de l’économie bleue évalué à 2 milliards de dirhams.
Abordant le même sujet, “Challenge” estime qu’aujourd’hui la valeur marchande des ressources et des produits des industries marines et côtières est évaluée à pas moins de 3.000 milliards de dollars par an, soit environ 5% du PIB mondial.
Avec plus de 3.500 km de côtes bordées par des eaux océaniques et méditerranéennes, le Maroc dispose d’un potentiel exceptionnel de richesses halieutiques dans le monde, rappelle la publication, notant que cette situation confère au Royaume un emplacement géographique exceptionnel, avec un immense potentiel en termes de ressources halieutiques et de matières premières minérales qui restent à exploiter.
Sur un autre sujet, “Challenge” qualifie la mise en place du nouveau dispositif de création d’entreprises en ligne d’un nouveau pas pour l’entreprenariat.
Cette initiative qui vise à simplifier et accélérer le processus de création d’entreprises, permettra de stimuler l’entreprenariat, dynamiser le paysage entrepreneurial marocain et renforcer l’image du Maroc en tant que pays innovant et attractif pour les entrepreneurs, tant nationaux qu’étrangers, estime le journal.
