La campagne agricole, la réforme de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), le contrôle à l’importation, l’allégement du déficit budgétaire et l’approvisionnement des marchés durant le Ramadan figurent parmi les principaux sujets qui retiennent l’attention de la presse économique hebdomadaire.
Ainsi, “Finances News Hebdo”, s’intéresse à la campagne agricole, soulignant que les dernières pluies ont permis de réduire le déficit hydrique de 70% à 57% par rapport à une année normale et à 37% comparativement à la dernière saison.
Estimant que les cultures d’automne présentent un état végétatif médiocre, l’auteur de l’article s’interroge si avec les dernières précipitations, peut-on s’attendre à une relance de la campagne agricole, tout au moins pour ce qui est des cultures printanières et d’autres plantations tardives.
Sur un autre registre, la publication jette la lumière sur la réforme de la TVA prévue par la Loi de Finances (LF 2024), en mettant en avant notamment l’exonération de cette taxe sur une variété de produits de base largement consommés, à compter du 1er janvier.
“La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah a récemment souligné que l’exonération totale de la TVA pour certains produits soumis actuellement à des taux de 14% et de 7%, se répercutera positivement sur le pouvoir d’achat des consommateurs”, rapporte “Finances News Hebdo”.
Son confrère “Challenge” revient dans sa rubrique “Focus” sur le contrôle à l’importation qui “continue d’alimenter les débats”.
“Le Maroc œuvre depuis quelques années déjà, pour un commerce équitable qui respecte les règles du jeu, ce qui a poussé le ministère du Commerce et de l’Industrie à mettre en branle une nouvelle stratégie pour faire rebasculer la filière industrielle dans la politique d’import-substitution pour non seulement réduire le déficit commercial, mais surtout protéger l’industrie locale et pousser les Marocains à investir dans le secteur en leur offrant des opportunités”, relève la publication.
D’après la même source, cette approche qui a entrainé une hausse des droits de douane sur les produits finis et un renforcement des contrôles au niveau des importations, a impacté surtout les petits importateurs qui n’arrivent plus à supporter la surcharge des coûts impactant automatiquement leur marge et in fine, le prix de vente du produit.
Sur un autre sujet, “Challenge” jette la lumière sur l’allégement inattendu du déficit budgétaire, qui s’est situé à 8,5 milliards de dirhams (MMDH) en 2023, notant que ce niveau est très en deçà des prévisions de la Loi de finances (LF) 2023 qui tablaient sur un déficit record de 116 MMDH.
Cette amélioration du déficit s’explique par le bon comportement des recettes ordinaires, qui se sont chiffrées à 234 MMDH, dépassant de 4,8% les prévisions de la LF 2023, ajoute l’hebdomadaire, précisant que cette embellie a permis d’accélérer l’effort d’investissement dans certains projets structurants.
De son côté, “La Vie Eco” revient sur l’approvisionnement des marchés durant le mois de Ramadan soulignant qu’à trois semaines de ce mois, les pouvoirs publics rassurent que l’approvisionnement des différents marchés en produits de consommation est normal et les stocks sont disponibles.
La mobilisation des services concernés pour le contrôle et le suivi permettra de garantir la régularité de l’approvisionnement et d’éviter toute spéculation en vue de maintenir les prix des différents produits à un niveau raisonnable, précise le journal, notant que la baisse des prix des légumes constatée depuis une dizaine de jours vient aussi rassurer les consommateurs.
Néanmoins, une évolution des prix est quand même à craindre en cette période inflationniste qu’est Ramadan, fait remarquer l’hebdomadaire, citant l’avis des associations de consommateurs.
Par ailleurs, “La Vie Eco”, sous le titre “Dix pépites qui risquent de cartonner en 2024”, écrit que si l’année 2023 n’a pas été généreuse en termes de financement de start-up.
Cela n’a pas empêché certaines d’entre elles d’aller de l’avant et de façonner l’économie made in Morocco, fait remarquer le journal.
“Que ce soit dans le domaine de la fintech, de l’edtech, de la mobilité ou de l’agritech, ces strat-up marocaines ne se contentent pas d’avoir un impact économique majeur, elles apportent également des solutions novatrices aux défis sociaux et environnementaux du pays”, relève l’auteur de l’article.
