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Pyrénées-Orientales : un jeune Catalan condamné à 15 mois avec sursis après avoir vandalisé son ancien lycée

Le lundi 10 avril 2023, le lycée agricole La Cazotte à Saint-Affrique dans l’Aveyron était contraint à fermer trois jours après avoir été la cible d’importantes dégradations durant le week-end. Ce mercredi 4 octobre, deux anciens élèves, dont un vivant dans les Pyrénées-Orientales, ont été condamnés pour ces faits.

Ce mercredi 4 octobre 2023, un jeune Catalan était jugé par le tribunal correctionnel de Rodez, pour des dégradations survenues six mois plus tôt dans un lycée aveyronnais, rapportent nos confrères de Centre Presse.

Le dimanche 9 avril 2023, un agent d’Engie constate une consommation anormale d’eau, au lycée agricole La Cazotte à Saint-Affrique dans l’Aveyron. Il donne l’alerte. Sur place, une grosse inondation est découverte. Sauf qu’elle semble volontaire : des robinets du premier étage ont été ouverts et les évacuations bouchées. En conséquence de quoi le self est inondé, tout comme les salles de l’étage inférieur. Des tags insultants à l’encontre d’une surveillante et du CPE et des dégradations sont constatés dans plusieurs salles de cours.

Trois jours de fermeture

L’établissement est fermé pendant trois jours le temps de s’assurer de la sécurité des lieux pour les élèves, alors que l’enquête commence. Deux semaines plus tard, un jeune homme est interpellé, et reconnaît sa participation aux faits. Il s’agit d’un ancien élève de l’établissement aujourd’hui âgé de 19 ans, originaire de Sainte-Marie-la-Mer dans les Pyrénées-Orientales, qui y a été scolarisé en internat, avant d’en être exclu quelques semaines avant les dégradations.

Toujours d’après nos confrères, le 8 avril, le jeune homme prend le train pour se rendre dans l’Aveyron le temps d’un week-end. Après quelques verres avec un camarade, lui aussi jugé pour ces faits, mais absent de l’audience, les deux se rendent au lycée. Ils pénètrent à l’intérieur de l’établissement, où ils procèdent jusque tard dans la nuit aux dégradations.

Dommages et intérêts

Pour se défendre, il parle d’ « une bêtise immature », commise en état d’ivresse, qui aurait visé à le venger des surveillants : « Un jour, l’un d’eux m’a attrapé par le col. Ils faisaient que me dire que je me droguais, ce qui est faux ! Il s’en est passé là-bas… », a-t-il expliqué à l’audience.

Des justifications qui n’ont pas convaincu le tribunal correctionnel de Rodez, qui l’a condamné, tout comme son camarade, à une peine de 15 mois de prison, entièrement assortie du sursis. Avec un prochain rendez-vous, le 21 février, pour les dommages et intérêts.

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