Pourquoi il faut Mettre un terme aux activités des intermédiaires de Visas Schengen
La problématique des « intermédiaires de rendez-vous » de visas Schengen au Maroc a des répercussions significatives sur les citoyens marocains qui aspirent à obtenir des visas pour voyager dans des pays européens. Les activités de ces médiateurs ont entravé les tentatives des citoyens marocains d’obtenir des rendez-vous pour les visas. Malgré les mesures numériques prises par certains consulats européens au Maroc pour résoudre ce problème et les avertissements émis par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, les intermédiaires continuent de contourner ces efforts, prolongeant ainsi les difficultés. Cette situation pousse certains Marocains à considérer d’autres destinations comme alternatives.
Les entraves causées par les intermédiaires
L’impact des « intermédiaires de rendez-vous » sur les citoyens marocains est indéniable. Ces courtiers ont réussi à entraver les tentatives de nombreux Marocains d’obtenir des rendez-vous pour les visas Schengen. Bien que des solutions numériques aient été mises en place pour contrer ce problème, les intermédiaires ont trouvé des moyens de les contourner. Cette situation a conduit à une situation où les citoyens marocains sont contraints de chercher des alternatives pour leurs voyages à l’étranger.
Vers des destinations sans visa
Face à cette situation d' »extorsion », de nombreux Marocains ont choisi des pays qui n’exigent pas de visa pour leurs voyages. Des destinations telles que la Turquie et le Sénégal en Afrique sont devenues des choix populaires. Cependant, cette tendance a suscité des inquiétudes parmi les défenseurs des droits de l’homme. Ils considèrent que cela restreint le droit fondamental à la libre circulation et appellent à une action ferme pour mettre fin aux activités des courtiers qui profitent des aspirations des citoyens marocains à voyager à l’étranger, notamment pendant la période estivale.
L’appel à l’intervention
Mehdi Limina, un acteur social, exprime sa préoccupation face à la persistance de ce problème malgré les mesures de sécurité et les efforts déployés par les services compétents du ministère des Affaires étrangères marocain et les consulats étrangers pour contrer ces actes illégaux. Selon lui, de nombreux Marocains se sont tournés vers des destinations comme le Sénégal et d’autres pays africains en raison des difficultés rencontrées pour obtenir des visas européens. Dans une déclaration au site « Hespress », Limina insiste sur la nécessité pour l’État de prendre des mesures pour garantir la liberté de mouvement des citoyens marocains.
Les tarifs excessifs et provocateurs des courtiers
Limina souligne également que les tarifs imposés par les courtiers sont souvent excessifs et provocateurs. Il encourage les citoyens à signaler ces activités illégales aux autorités compétentes afin de les réprimer. Cela permettrait de faciliter les déplacements légaux des Marocains à l’étranger et de garantir leurs droits fondamentaux.
Les conséquences sur les destinations européennes
Les destinations européennes, autrefois prisées par les Marocains pendant l’été, sont devenues moins accessibles en raison de l’ingérence des courtiers. Ces derniers utilisent des technologies électroniques sophistiquées pour monopoliser les rendez-vous. Cette situation a conduit de nombreuses personnes à chercher des alternatives, telles que des destinations en Asie comme l’Indonésie, ou des pays plus accessibles comme la Turquie.
L’élimination de l’intermédiation pour une égalité des chances
Limina insiste sur la nécessité pour les ambassades européennes de supprimer l’intermédiation en mettant en place des plateformes numériques pour les demandes de visa. Cela garantirait l’égalité des chances pour tous les demandeurs et permettrait aux Marocains de choisir leurs destinations simplement. Il est impératif de lutter contre les courtiers pour préserver l’intégrité du processus de demande de visa.
Garantir le droit de circuler
Hassan Idrissi, président de l’Organisation marocaine des droits de l’homme, souligne l’importance fondamentale du droit de circuler pour tous. L’influence des intermédiaires sur les citoyens qui souhaitent voyager compromet ce droit universel consacré par les conventions internationales. Idrissi appelle à l’adoption de systèmes d’information numériques pour éliminer l’impact des courtiers. Il insiste sur le rôle des pays européens dans la garantie de ce droit fondamental et appelle à permettre aux Marocains de voyager sans entraves.
Bref..
En somme, les activités des intermédiaires de visas Schengen ont eu un impact significatif sur les citoyens marocains qui cherchent à voyager en Europe. Les entraves causées par ces courtiers ont conduit à des choix de destinations alternatifs. Il est impératif pour les autorités de prendre des mesures pour garantir la libre circulation des citoyens et éliminer l’intermédiation abusive. La suppression de ces obstacles permettrait aux Marocains de voyager plus librement et de profiter pleinement de leurs droits fondamentaux.