Monde

Perpignan : queue de poisson et coups de poing, l’automobiliste condamné plus de deux ans après

L’homme, âgé de 40 ans, devait répondre début octobre devant le tribunal correctionnel de Perpignan de violences sur un conducteur et son épouse en 2021. Le mis en cause n’avait pas apprécié d’être poursuivi par le père de famille alors qu’il venait de lui couper dangereusement la route. 

Gérant d’une société de coaching-fitness et diététique, adepte d’haltérophilie et de musculation. l’homme, âgé de 40 ans, qui s’avance à la barre du tribunal doit répondre de violences dans le cadre d’une « banale » altercation entre automobilistes le 13 août 2021.

Ce jour-là, à Perpignan, le plaignant raconte qu’il circulait dans son véhicule, sa femme étant installée à l’arrière avec leurs deux enfants de 3 ans et 1 mois. Le mis en cause, au volant de sa décapotable, l’aurait alors doublé par la droite et lui aurait coupé la route pour emprunter la voie de bus. Le père de famille aurait décidé de le suivre pour relever sa plaque d’immatriculation. Or, arrivé à un feu rouge, il lui aurait lancé « mais tu es fou de rouler comme ça » et tout aurait dégénéré…

Le prévenu serait descendu pour se mettre à la hauteur de l’autre conducteur. « Je n’ai pas eu le temps de défaire la ceinture qu’il m’a mis un coup de poing », a déclaré celui-ci lors de son audition. Mais le quadragénaire aurait également mis un violent coup de pied dans la portière arrière pour empêcher l’épouse de sortir. Puis, il aurait reclaqué la porte à plusieurs reprises sur les jambes de la malheureuse, avant de lui asséner un coup qui l’aurait fait chuter au sol inconsciente.

« Cela lui a déplu, il m’a pourchassé »

« Oui dans un rond-point, je suis passé devant cette personne un peu rapidement. Ça lui a déplu. Il m’a pourchassé », explique le quadragénaire, défendu par Me Matthieu Vachet. « J’ai commencé à prendre peur. Leurs vitres étaient teintées. Je trouvais que c’était un peu excessif. Je suis sorti pour aller calmer l’affaire. Cette femme a simulé, je ne lui ai pas mis de coup. J’ai été convoqué un an après et je n’avais pas les éléments pour me défendre ».

Malgré les cinq mentions à son casier dont des violences, violences avec arme et violences par conjoint, le tribunal, plus de deux ans après les faits, tempère et le condamne à 2 mois de prison avec sursis ( 6 mois avec sursis avaient été requis) et à 250 € d’amende.

Media7

Media 7, votre source d’actualités en ligne. Notre mission est de fournir des informations précises, impartiales et à jour sur les événements nationaux et internationaux qui comptent pour vous.
Bouton retour en haut de la page