Dans une annonce historique, le Conseil de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a confirmé à l’unanimité que le Maroc, en partenariat avec l’Espagne et le Portugal, sera le seul candidat à accueillir la Coupe du Monde de la FIFA en 2030. Le roi du Maroc lui-même a partagé cette nouvelle enthousiasmante avec les citoyens marocains.
L’événement sportif par excellence, la Coupe du Monde de football, est bien plus qu’une simple compétition. Il s’agit d’un catalyseur économique et politique de premier plan.
À moyen et long terme, l’organisation de cet événement emblématique se révèle être un pilier du développement économique et social. Les enjeux sont si considérables que la compétition pour l’accueillir atteint des sommets inégalés.
Selon les économistes spécialisés dans le sport, depuis 1998, la Coupe du Monde représente un enjeu économique colossal, avec des retombées commerciales et économiques qui dépassent les 250 milliards de dollars.
Il n’est donc pas étonnant de voir le roi exprimer sa grande satisfaction quant à l’opportunité d’organiser cet événement historique aux côtés de l’Espagne et du Portugal.
Les effets positifs de cette manifestation sportive se feront sentir à court, moyen et long terme.
Les données statistiques disponibles indiquent que les pays qui ont eu le privilège d’accueillir la Coupe du Monde ont enregistré une reprise économique significative.
Prenons l’exemple de la France qui, après avoir accueilli la Coupe du Monde et vu son équipe nationale remporter le tournoi, a connu une croissance économique spectaculaire de plus de 6 % en seulement trois mois, et de 3 % sur l’ensemble de l’année.
L’Italie a également bénéficié d’une croissance économique de 4,4 % grâce à sa victoire à la Coupe du Monde.
En 1982, l’Espagne avait trouvé dans l’organisation de la Coupe du Monde un véritable levier pour son développement économique et social.
Cependant, il est essentiel de noter que les dépenses engagées pour préparer l’accueil de cet événement ont un effet positif sur l’économie. L’organisation conjointe de la Coupe du Monde entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal nécessitera une réaffectation de crédits financiers allant de 16 à 20 milliards de dollars.
Ces investissements massifs auront un impact puissant sur l’économie nationale et stimuleront divers secteurs de production.
La Coupe du Monde de la FIFA 2030 promet d’être un événement historique qui façonnera l’avenir du Maroc sur les plans économique et social. Les Marocains peuvent s’attendre à des retombées positives à court terme, tout en contribuant au développement à long terme du pays.
