Les autorités marocaines ont réussi à déjouer une tentative d’immigration illégale impliquant plus de 200 personnes près de Sebta tôt vendredi matin malgré une forte mobilisation de la garde civile espagnole. Cette opération intervient quelques mois après la crise de juillet 2022, où environ 2 000 migrants subsahariens avaient tenté d’entrer dans la ville de Melilla.
Tentative d’immigration illégale
Selon l’agence de presse espagnole Efe, vers 6 heures du matin, plus de 200 migrants subsahariens ont essayé de s’approcher de la barrière frontalière de Sebta. Toutefois, la gendarmerie marocaine les a empêchés d’atteindre la double barrière en les stoppant avant d’y arriver. Le groupe de migrants a essayé de pénétrer dans la zone frontalière de 8,2 km par une zone intermédiaire, mais aucun d’entre eux n’a réussi à escalader la barrière de 10 mètres de haut.
Dispositif de sécurité important
La gendarmerie marocaine a mis en place un dispositif de sécurité important dans la zone pour empêcher cette tentative d’immigration illégale. La garde civile espagnole a également déployé ses unités de l’autre côté de la clôture, ainsi que ses unités maritimes opérationnelles aux deux brise-lames frontaliers. La frontière de Tarajal a été fermée temporairement avant d’être rouverte vers 8h15 pour permettre l’entrée des personnes et des véhicules.
Baisse du nombre d’arrivées irrégulières à Sebta
Selon les dernières données du ministère espagnol de l’Intérieur, 199 personnes sont arrivées illégalement à Sebta par voie terrestre au cours des trois premiers mois de 2023, soit une baisse de 3,9 % par rapport à la même période de l’année précédente. En outre, 16 autres personnes ont atteint la ville par voie maritime, ce qui représente la moitié du chiffre de l’année précédente à la même période.
En conclusion, le Maroc a réussi à arrêter une tentative d’immigration illégale impliquant plus de 200 migrants subsahariens à Sebta. Les autorités marocaines ont mis en place un dispositif de sécurité important pour empêcher cette tentative. Les chiffres récents du ministère espagnol de l’Intérieur montrent également une baisse du nombre d’arrivées illégales à Sebta.
