Maroc

Les chiens errants à Agadir : Un problème à résoudre!

Les chiens errants, un problème mondial, suscitent diverses approches pour leur gestion dans le monde entier. Les États-Unis, par exemple, n’hésitent pas à éliminer les chiens errants en cas de prolifération, considérant l’euthanasie comme un moyen efficace de résoudre ce problème. Cependant, ils sont également soucieux du bien-être animal et s’efforcent de traiter les animaux de manière équitable.

En Europe, où les associations de protection des animaux sont actives et où l’euthanasie est interdite, des refuges ont été créés pour les chiens errants. Des équipes de spécialistes et de vétérinaires veillent à leur bien-être en leur fournissant nourriture, soins médicaux et un abri, les aidant à passer de chiens errants à chiens domestiques.

La Turquie, quant à elle, a adopté une approche unique en ne tuant pas les chiens errants, mais en les rassemblant, les stérilisant et les équipant de puces GPS pour les suivre, avant de les relâcher parmi la population. Ainsi, les chiens stérilisés ne représentent plus une menace et peuvent même devenir des compagnons de jeu pour les enfants.

Au Maroc, la situation est un mélange de ces approches. Autrefois, les chiens errants étaient abattus en cas de surpopulation, mais le Maroc a signé des accords internationaux interdisant cette pratique aujourd’hui. Cela a conduit à la nécessité de trouver des alternatives.

La solution marocaine :

Le Maroc a dû trouver une solution innovante à la question des chiens errants. Les refuges traditionnels ne peuvent pas accueillir le nombre croissant de chiens. La méthode turque semble être la plus réaliste. Cependant, le défi majeur réside dans le manque d’infrastructures logistiques pour la collecte, la stérilisation et le suivi de ces chiens.

Pendant que le gouvernement réfléchit à une solution à cette impasse, la population de chiens errants continue de croître. Une chienne peut donner naissance jusqu’à trois fois par an, avec une portée allant jusqu’à dix chiots à chaque fois. De plus, les chiens errants ont commencé à nuire à la réputation touristique du Maroc en attaquant parfois des touristes étrangers.

Face à cette réalité, la gestion de cette question a été confiée à la population. Bien qu’elle ne puisse pas les tuer sans enfreindre la loi ni les recueillir dans des refuges, elle peut contribuer à la résolution de ce problème.

Éducation et sensibilisation :

La solution réside dans l’éducation de la population sur la manière de traiter les chiens errants. Des cours de formation, des campagnes de sensibilisation et l’enseignement aux enfants sur la façon de se protéger en cas d’attaque de chien errant sont essentiels. Il est nécessaire de leur apprendre comment réagir en cas de morsure de chien enragé.

Tant que des solutions globales ne sont pas trouvées et que la cohabitation entre les chiens errants et les citoyens n’est pas réalisée, le problème subsistera.

Le chien était autrefois un loup, mais nos ancêtres l’ont domestiqué pour en faire un animal de compagnie. Il est temps que la population marocaine assume la responsabilité des erreurs de ses ancêtres en contribuant à résoudre le problème des chiens errants. L’éducation et la sensibilisation sont les clés pour garantir une cohabitation harmonieuse entre les citoyens et les chiens errants, jusqu’à ce que des solutions plus globales puissent être mises en place.

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