Économie

L’équilibre vie professionnelle-familiale est vital pour l’émancipation des femmes (Mme Hayar)

L’équilibre entre les responsabilités familiales et professionnelles est vital pour l’émancipation des femmes marocaines, a indiqué, mercredi à Rabat, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion Sociale et de la Famille, Awatif Hayar.

S’exprimant lors d’un atelier sur “la gouvernance au féminin”, organisé par la Direction des entreprises publiques et la privatisation (DEPP) relevant du ministère de l’Economie et des finances, Mme Hayar a souligné que cet équilibre nécessite l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques efficaces.

Cet atelier a été aussi l’occasion pour la ministre de rappeler que l’article 19 de la Constitution garantit l’égalité des sexes, un principe activement soutenu par le gouvernement qui s’est engagé à augmenter la participation des femmes dans divers secteurs, notamment dans le secteur public.

Dans ce sens, elle a mis en avant l’objectif d’augmenter la représentation des femmes à au moins 30% des organes d’administration et de contrôle des sociétés anonymes (SA) en 2024 et à 40% d’ici 2027 pour renforcer l’égalité des sexes et promouvoir les droits des femmes, soulignant l’engagement de l’Exécutif à intégrer cette approche de genre dans les nominations au sein des conseils d’administration des SA, conformément aux dispositions de la loi n°19-20.

Et d’ajouter que la création du Comité national pour l’égalité des genres et la promotion de la femme, dont les derniers travaux ont été consacrés à la présentation et à l’adoption du cadre stratégique du plan gouvernemental pour l’égalité 2023-2026, vise à promouvoir l’égalité et la parité, marquant une avancée significative dans les efforts déployés pour intégrer l’égalité de genre dans l’ensemble des aspects de la gouvernance au Maroc.

De son côté, la représentante de l’ONU-Femmes au Maroc, Leila Rhiwi, a souligné les avancées significatives réalisées dans l’intégration de la dimension de genre dans les politiques publiques, estimant que la budgétisation sensible au genre est un outil puissant qui contribue à réduire les inégalités entre les sexes.

La gouvernance sensible au genre ne concerne pas seulement le nombre de femmes présentes, mais également la justice démocratique et les droits universels, a-t-elle fait savoir, notant que les sociétés ont historiquement véhiculé des représentations sociales hiérarchisées entre les sexes et que, malgré l’égalité formelle, des mesures affirmatives sont nécessaires pour rattraper les retards et atteindre une véritable égalité.

Pour le Directeur des entreprises publiques et de la privatisation, Khalid Sbai, a insisté sur l’importance de cet atelier qui vise à renforcer la gouvernance au féminin, évoquant les mesures prises pour assurer la parité homme femme dans les postes de haut niveau, conformément aux principes de l’égalité des chances, de la transparence, et de l’équité.

Pour sa part, Sonia Hamamouch, adjointe au directeur des affaires administratives et générales (DAAG), a indiqué que l’objectif principal de cet atelier est de souligner l’engagement continu du ministère de l’Economie et des finances à soutenir et à encourager les femmes dynamiques et actives, contribuant ainsi au progrès du pays, notant l’importance de cet engagement pour améliorer la représentation féminine au sein des établissements publics.

Organisée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, cette rencontre s’inscrit dans le contexte de transformations stratégiques et de réformes majeures visant à améliorer la gouvernance au féminin, la transparence, l’intégrité et la bonne gouvernance et à soutenir fortement l’intégration des femmes dans la vie politique, économique et sociale au Maroc.

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