Déclaré mort le 15 septembre, sa famille lui parle au téléphone quatre jours après : mystère et incompréhension autour du décès de Gérard M.
Un véritable mystère qui n’a d’égal que l’incompréhension de la famille et la colère de ses collègues de travail.
Qu’est-il arrivé à Gérard M. ? Pourquoi sa famille n’a-t-elle pas pu l’accompagner dans sa mort ? Pourquoi son décès suscite-t-il une véritable polémique à Nice (Alpes-Maritimes) ?
Un deuxième acte de décès
Le 14 octobre dernier, Gérard M., 60 ans, employé au service collecte des déchets de la métropole de Nice, est retrouvé mort. Premier élément « extraordinaire » dans cette affaire : selon le médecin du Samu, sa mort remonte au 3 août, plus de deux mois auparavant. « Considéré comme un homme seul et sans entourage, la mairie a donc organisé son enterrement sans prévenir qui que ce soit », indique BFM TV. Un protocole classique lorsque la famille du défunt n’est pas retrouvée.
Or, deuxième rebondissement : Gérard M. a bien une famille, notamment deux sœurs. Lesquelles ont appris la mort de leur frère… après son enterrement, tout comme ses collègues.
Mais ce n’est pas tout. Selon nos confrères, un deuxième acte de décès fait mention de la mort de Gérard M…. le 15 septembre dernier. Or, sa famille (bel et bien vivante) affirme lui avoir parlé le 19 septembre… quatre jours plus tard.
Bref, pour les proches, c’est l’incompréhension totale. Eux qui envisagent de déposer plainte.
