Dans un contexte économique préoccupant, les experts du Maroc mettent en garde contre la possibilité imminente d’annulation de la tradition de l’Aïd al-Adha. Les prévisions émanent de spécialistes qui anticipent des décisions souveraines dans les prochains mois, pouvant impacter directement cette pratique ancestrale.
Selon les prévisions économiques, la sécheresse sévère et la baisse des récoltes de céréales ont plongé le pays dans une crise agricole sans précédent. Abdellatif Jouahri, gouverneur de la Banque du Maroc, tire la sonnette d’alarme, soulignant les risques imminents pesant sur l’économie nationale.
Mehdi Faqir, expert renommé en économie, va plus loin en affirmant que des mesures drastiques pourraient être prises pour rétablir l’équilibre économique. Parmi celles-ci, l’annulation potentielle de l’Aïd al-Adha, une tradition profondément enracinée dans la culture marocaine.
Cette décision, si elle se concrétise, rappellera l’annulation survenue sous le règne de Hassan II en 1996, en raison des crises économiques similaires. Toutefois, cette fois-ci, les enjeux économiques et sociaux semblent encore plus cruciaux.
Dans un pays où la tradition religieuse est étroitement liée à l’identité nationale, une telle mesure ne manquera pas de susciter des réactions diverses au sein de la population. L’avenir de cette pratique millénaire reste incertain, alors que le pays fait face à des défis économiques sans précédent.
L’ombre de l’incertitude plane sur la tradition séculaire de l’Aïd al-Adha au Maroc, alors que les pressions économiques exacerbent les tensions. Les prochains mois seront décisifs pour déterminer si cette pratique ancestrale résistera à la tempête économique qui sévit dans le pays.
