Crise des visas Schengen : Les Marocains confrontés à un taux de refus record
Dans le monde des visas Schengen, le Maroc est au cœur d’une crise majeure. Avec un taux de refus qui se hisse au sommet, les demandeurs marocains sont confrontés à de grandes difficultés pour obtenir leur précieux sésame permettant de voyager en Europe.
Selon les dernières données publiées par schengenvisainfo.com, le Maroc se classe à la quatrième position du top 10 des pays affichant les taux de refus de visa Schengen les plus élevés en 2022. Une situation alarmante qui place le pays derrière l’Inde, la Turquie et l’Algérie, occupant ainsi une position peu enviable.
L’année dernière, pas moins de 119 346 demandes de visas émanant de ressortissants marocains ont été rejetées, soit un taux de non-délivrance de 15,5 %. Une situation préoccupante qui impacte de nombreux individus souhaitant visiter les pays membres de l’espace Schengen.
Le constat est tout aussi inquiétant pour les Algériens, qui se trouvent en tête de ce triste classement. Avec un total de 179 409 visas non délivrés, l’Algérie affiche un taux de refus de 45,8 %. La frustration est donc palpable pour ceux qui aspirent à voyager librement en Europe.
L’Inde et la Turquie ne sont pas en reste, avec respectivement 121 188 et 120 876 refus de visas. Ces chiffres témoignent d’une tendance préoccupante, marquant une certaine réticence à l’égard des voyageurs en provenance de ces pays.
La Tunisie fait également face à un taux élevé de refus de visas, avec un total de 48 909 demandes rejetées, soit un taux de 29,1 %. Les Émirats arabes unis connaissent également des difficultés, avec 42 105 rejets.
En bas de cette liste peu enviable, trois autres pays voient un grand nombre de leurs demandes de visas rejetées. Le Nigeria enregistre 39 189 refus, suivi par l’Iran avec 33 679 et l’Égypte avec 31 271.
Face à cette crise des visas Schengen, les demandeurs marocains, ainsi que ceux des autres pays touchés, espèrent des solutions rapides et efficaces. Les autorités compétentes devront prendre des mesures pour faciliter les procédures et réduire ces taux de refus alarmants. Les enjeux sont de taille, tant pour les voyageurs que pour les pays concernés par cette problématique.
