Alertes à la bombe en série dans les collèges et lycées de Grenoble : le phénomène prend de l’ampleur et inquiète les autorités
Depuis le mois de septembre, les alertes à la bombe se multiplient dans de nombreux établissements.
Plusieurs alertes à la bombe ont été déclenchées ce jeudi 5 octobre dans différents établissements scolaires de Grenoble (Isère).
La préfecture de l’Isère indique que 8 établissements sont concernés et précise « en accord avec la rectrice, le préfet Louis Laugier a décidé leur fermeture jusqu’à la levée de doute ». Les élèves n’ont pas eu leurs cours.
Des équipes de déminage ont été appelées sur place pour effectuer des vérifications. Les lycées concernés sont : l’externat Notre-dame, Mounier, Eaux-Claires, Champollion, Argouges, ISER-Bordier lycée des Métiers, Stendhal, Lesdiguières, précise France 3 région. « Il s’agit d’opérations compliquées à mettre en œuvre dès le matin et qui met en alerte beaucoup d’effectifs », souligne une source policière.
Des alertes à la bombe ont été reçues dans 8 établissements scolaires de Grenoble.
En accord avec la rectrice, le préfet Louis Laugier a décidé leur fermeture jusqu’à la levée de doute.
— Préfet de l’Isère ud83cudde8ud83cuddf5ud83cuddeaud83cuddfa (@Prefet38) October 5, 2023
Le phénomène inquiète les autorités car les alertes à la bombe se multiplient dans les Alpes du Nord depuis plusieurs jours. Mercredi matin, le principal d’un collège privé de Grenoble était averti par lettre anonyme qu’une bombe était censée explosée à l’intérieur à 9h. Un enfant de 12 ans, « féru d’informatique » indiquent nos confrères, a été identifié comme étant à l’origine de l’alerte.
ud83cuddebud83cuddf7 FLASH – Des alertes à la bombe ont été reçues dans 8 lycées de #Grenoble, entraînant leur fermeture temporaire et l’évacuation de milliers d’élèves. Des équipes de déminage sont sur place. (France 3) pic.twitter.com/VgzTVjyoYV
— Mediavenir (@Mediavenir) October 5, 2023
Mardi 2 octobre, une précédente alerte dans un collège de L’Isle-d’Abeau où les élèves ont été confinés durant plusieurs heures. Et avant ce fut également le cas à Albertville et Chambéry.
