Un Embraer 190 de la Royal Air Maroc (RAM) a défié la mort dimanche soir à Madrid. L’avion a percuté un escadron de volatiles mais a réussi un atterrissage miraculeux. Tous les passagers sont sains et saufs.
Le vol semblait routinier jusqu’à ce que le ciel ne se déchaîne. En phase d’approche, l’appareil CN-RGO s’est heurté à un mur de plumes. Un choc violent qui a fait trembler la carlingue.
« On aurait dit que le ciel nous tombait sur la tête », raconte Ahmed, un passager encore secoué. Le nez de l’avion, malmené, arbore désormais une nouvelle « coiffure » déstructurée. Le radar, mis à nu, témoigne de la violence de l’impact.
Pourtant, les pilotes ont gardé leur sang-froid. Tels des funambules des airs, ils ont orchestré un atterrissage impeccable. « Ces gars-là méritent une médaille », s’exclame Fatima, une passagère soulagée.
La Royal Air Maroc a réagi au quart de tour. Un Boeing 737 de secours a été dépêché illico presto. Pas question de laisser les voyageurs en plan dans la capitale espagnole.
L’incident soulève des questions. Comment éviter ces rencontres du troisième type ? Les autorités madrilènes planchent sur le sujet. En attendant, les oiseaux feraient bien de réviser leur code de l’air.
Cette mésaventure aérienne rappelle que dans le ciel, l’imprévu peut surgir à tout moment. Mais elle prouve aussi que l’union fait la force. Équipage, passagers, constructeurs : tous dans le même bateau (ou plutôt, le même avion) pour assurer des voyages sereins.
La Royal Air Maroc promet de tirer les leçons de l’incident. Formation renforcée, protocoles affinés : la compagnie ne compte pas voler de ses propres ailes en matière de sécurité.
Au final, cette histoire nous rappelle que nos anges gardiens portent parfois des uniformes de pilotes. Et que parfois, un vol mouvementé peut se transformer en une leçon de vie inattendue.