Le Maroc amorce une transformation urbaine majeure. Plusieurs villes, sous la supervision du ministère de l’Intérieur, ont adopté des mesures visant à unifier les couleurs des façades des bâtiments, notamment dans les zones accueillant des événements internationaux comme la CAN et le Mondial.
Les villes concernées incluent Oujda, où un règlement impose désormais des façades beige ou crème, avec des portes grises et des fenêtres marron. La mesure s’applique à tous les bâtiments, qu’ils soient situés dans les grandes artères ou dans des quartiers secondaires.
Des initiatives similaires à l’échelle nationale
À Casablanca, un projet a été lancé pour harmoniser les couleurs et les designs des façades de cafés et restaurants, afin de refléter une esthétique cohérente et moderne. À Salé, les maisons de la médina ont été repeintes en blanc, et un projet visant à standardiser les auvents des commerces est en cours.
Dans la région de Fès-Meknès, un arrêté impose une peinture blanche mate pour les façades des bâtiments, tandis que dans la ville voisine de Sefrou, les autorités ont décidé d’appliquer des façades blanches avec des portes et fenêtres en gris clair.
Objectifs esthétiques et stratégiques
Ces mesures visent à embellir les villes marocaines, préserver leur patrimoine architectural et répondre aux attentes des habitants et touristes. Elles s’inscrivent également dans les préparatifs du Royaume pour accueillir des événements sportifs et culturels majeurs, renforçant ainsi son attractivité sur la scène internationale.
Les autorités locales considèrent ces initiatives comme une étape essentielle pour moderniser les espaces urbains tout en valorisant les caractéristiques culturelles uniques de chaque région.
Et, que compte faire ce ministère pour garder les rues et les avenues qui sont très sals, comme partout au Maroc, propres et non cassés. Et en passant, éduquer un peuple qui ne connaît pas la différence (parce que les responsables ne voulaient jamais qu’il la connaisse). Est ce que ce ministère pense à la coupe du monde et l’immense travail (impossible), pour donner de la dignité aux petits patelins oubliés, qui sont sur le passage, et où rien n’a changé depuis au moins 40-50 ans, inclus les soi-disant routes nationales qui mènent vers eux. L’ensemble est dans un état lamentable, et c’est là où les touristes voudront aller pour voir le Maroc des cartes postales, et non les grandes villes.
Tout à fait d’accord avec vous. Pourquoi vouloir à tout prix uniformiser les villes et villages. Ils se ressembleraient tous dans la fadeur ! Ce qui devrait être demandé en priorité c’est que les murs des maisons soient bien entretenus, quelle que soit la couleur. Ce que les touristes aiment le plus dans ce pays, ce sont justement les différentes couleurs. Ils sont bien plus déçus par la saleté, les déchets plastiques en tous genre et le mauvais état des routes nationales ou secondaires.