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Triste nouvelle : Ashraf Meselhy, la star du petit et du grand écran, perd sa bataille contre le cancer

Le monde du divertissement pleure aujourd’hui la perte d’une icône bien-aimée, l’acteur égyptien de renom, Ashraf Meselhy, qui s’est éteint à l’âge de 49 ans après une courageuse lutte contre le cancer.

Un combat courageux contre la maladie

La nouvelle du décès d’Ashraf Meselhy a été confirmée par sa femme, la réalisatrice Manal El Sayfi, qui a dévoilé en juillet de l’année dernière la bataille acharnée de son mari contre cette maladie impitoyable. Dans une interview émotionnelle à la télévision, elle a révélé que son époux avait joui d’une bonne santé jusqu’au mois de Ramadan précédent. Cependant, sa santé s’est rapidement détériorée, laissant les médecins sans autre choix que de procéder à l’ablation d’une tumeur maligne au cerveau.

Un parcours artistique diversifié

Ashraf Meselhy, acteur polyvalent et talentueux, avait marqué de son empreinte l’univers du cinéma égyptien depuis le début du XXIe siècle. Il avait brillamment incarné une multitude de personnages mémorables, laissant une empreinte indélébile dans le cœur de ses fans.

Parmi ses œuvres emblématiques, citons des films tels que « Les Portes Closes, » « Rendez-vous, » « Un Mariage par Décret Présidentiel, » « Les Secrets des Filles, » « La Magie des Yeux, » « La Première Fois que tu Aimes, Mon Cœur, » « Ma Tante France, » « Tito, » « La Vie est une Douceur Infinie, » et « Le Boucher, » ainsi que sa contribution inestimable aux séries télévisées « Un Homme à l’Ère de la Mondialisation, » « Ishtar, » et « Frisca. »

Sa polyvalence artistique l’avait conduit à incarner diverses personnalités, des rôles dramatiques dans « Le Marchand de Bonheur » et « Une Affaire Publique » aux performances émotionnelles dans « Les Victimes sont les Pierres des Cœurs » et « Les Batinéens. » Il avait également eu l’opportunité de jouer un rôle principal dans le film « Mou’abb et Chadia, » même si ce dernier n’avait pas rencontré le succès escompté. Sa contribution à la production arabe « La Palestinienne, » sous la direction du regretté Hatem Ali, avait également été saluée, où il avait brillamment interprété le rôle d’Abdel Azim.

Une vie personnelle discrète

En dehors des feux des projecteurs, Ashraf Meselhy avait mené une vie personnelle discrète. Marié à la réalisatrice Manal El Sayfi, fille du célèbre réalisateur Hassan El Sayfi et de l’actrice émérite Zahraa El Ala, le couple avait eu la joie de partager leur vie avec quatre enfants. Leur fils aîné avait même fait ses débuts dans la série à succès « Kalabsh, » ajoutant ainsi une dimension familiale à la carrière déjà légendaire de son père.

La disparition prématurée d’Ashraf Meselhy laisse un vide immense dans le monde du cinéma égyptien, mais son héritage artistique continuera d’illuminer les écrans et de toucher les cœurs pour les générations à venir. Nos pensées vont à sa famille et à ses proches en ces moments difficiles.

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