Maroc

Six jours de grève: une nouvelle escalade des employés des tribunaux

La Fédération nationale de la justice, affiliée à l’Union marocaine du travail, a décidé d’organiser une grève les 16, 17 et 18 juillet 2024, suivie d’une autre grève nationale les mardi, mercredi et jeudi 23, 24 et 25 juillet.

L’origine du conflit

Dans un communiqué de presse, la Fédération nationale de la justice a déclaré que cette grève nationale est une réponse à ce qu’ils appellent « l’ignorance du Chef du gouvernement et la lenteur à répondre à leurs demandes ». Cette action vise à attirer l’attention sur leurs revendications légitimes et à dénoncer ce qu’ils décrivent comme une « politique de procrastination pour gagner du temps et dilapider le temps de lutte ».

Le syndicat a exprimé son soutien à toutes les initiatives visant à unifier le corps des greffiers dans leur combat pour leurs revendications justes et légitimes. Ils ont également réitéré leur rejet de toute forme de dilatoire de la part du gouvernement pour éviter de répondre à leurs demandes.

Les revendications

La Fédération nationale de la justice reste fermement attachée à son cahier de revendications, notamment la modification du statut des greffiers et la révision du décret sur le compte spécial, afin de garantir des incitations et une protection adéquates. Ils soulignent que ces modifications sont nécessaires pour corriger la situation des ingénieurs du secteur.

Le communiqué exprime également le rejet de la lenteur du gouvernement à répondre à leurs revendications, qui, selon eux, ont fait l’objet d’un consensus depuis plus d’un an. Cette attitude, selon le syndicat, est en contradiction avec les engagements pris par le gouvernement dans son accord avec certaines centrales syndicales.

Une mobilisation sans précédent

La décision d’organiser cette grève intervient dans un contexte de mécontentement croissant parmi les employés du secteur de la justice. Ils dénoncent un manque de considération de la part du gouvernement pour leurs conditions de travail et leurs besoins professionnels. Cette grève de six jours marque une escalade dans leur mobilisation et démontre leur détermination à obtenir des réponses à leurs revendications.

Les employés des tribunaux espèrent que cette action de grande envergure incitera le gouvernement à prendre au sérieux leurs demandes et à engager des discussions constructives pour trouver des solutions à leurs problèmes. Ils restent déterminés à continuer leur lutte jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

En conclusion, cette grève de six jours des employés des tribunaux représente une étape importante dans leur combat pour des conditions de travail meilleures et une reconnaissance de leurs droits. Le gouvernement est maintenant sous pression pour répondre à ces demandes et éviter une escalade supplémentaire du conflit.

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