Sécheresse : l’Espagne adopte le modèle marocain de dessalement
Face à une sécheresse persistante, l’Espagne intensifie ses efforts pour développer des stations de dessalement, en s’inspirant de la stratégie marocaine. Ce dernier a investi dans ces infrastructures pour contrer un déficit hydrique marqué par une baisse des réserves d’eau à seulement 29 % dans ses barrages.
Le Maroc a mis en place plusieurs mesures, dont l’ensemencement des nuages et la construction de stations de dessalement. Parmi ces projets, une installation majeure est prévue sur la côte atlantique, près de Rabat, avec une capacité de 822 000 mètres cubes par jour. Cette station, la plus grande en Afrique et la deuxième au monde, vise à approvisionner les régions de Rabat-Salé-Kénitra et Fès-Meknès.
L’Espagne, confrontée à des sécheresses similaires, prévoit de nouvelles stations, notamment en Catalogne et en Andalousie. El Periódico de Catalunya rapporte que le gouvernement espagnol modernise déjà des installations comme “Tordera” et “El Prat”. Une nouvelle station est prévue dans le nord de la Costa Brava, opérationnelle en 2032.
La station “Tordera 2” à Blanes verra sa capacité augmentée de 20 à 80 hectomètres cubes d’ici 2029, ajoutant 280 hectomètres cubes pour la Catalogne d’ici 2030. Ces actions visent à pallier la crise hydrique et garantir un approvisionnement continu en eau potable.
Ces projets soulignent l’urgence d’une gestion durable de l’eau et la coopération régionale face aux défis climatiques.