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Sans permis, il vole un véhicule, conduit sous stupéfiant et se fait arrêter à Carcassonne

Un Aveyronnais a été condamné par le tribunal de Carcassonne ce jeudi 14 septembre à de la prison ferme après avoir été arrêté le 25 août dernier au volant d’un véhicule volé et qu’il conduisait sous l’effet de la cocaïne et de cannabis. De plus, il n’était pas titulaire du permis de conduire. 

Placé en détention provisoire depuis le 28 août, un Aveyronnais de 19 ans restera emprisonné à Carcassonne suite à une décision ce jeudi 14 septembre du tribunal. Il lui est reproché d’avoir le 25 août dérobé un véhicule alors que les clefs se trouvaient sur le contact dans un village près de Rodez. Il prend la route vers Toulouse mais il est contrôlé à Carcassonne. 

Rapidement, les forces de l’ordre se rendent compte que l’individu n’a pas le permis de conduire, ni les papiers du véhicule. Les policiers trouvent sur lui de la cocaïne et du cannabis. Son test salivaire confirmera également qu’il était sous l’emprise des deux substances stupéfiantes au moment de conduire. Finalement, il avoue avoir volé le véhicule et l’intégralité des faits qui lui sont reprochés. 

Jugé par le tribunal en comparution immédiate, le natif de Millau essaie de faire amende honorable devant ses juges. « Je suis une bonne personne, je peux changer, j’ai un avenir ». Selon lui, sans moyen, sans travail, sans voiture et addict aux drogues, il ne peut vivre que de petits larcins pour s’en sortir, acheter la drogue et voyager entre Montpellier, l’Aveyron et Toulouse. 

Circonspects devant son discours, les magistrats du siège lui rappellent ses précédentes condamnations et son lourd passif judiciaire alors qu’il n’a pas encore vingt ans. En 2021, le tribunal pour enfant de Rodez l’avait condamné à huit mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans pour vols avec effractions. En mai 2023, il comparaît cette fois-ci devant le tribunal correctionnel de Rodez pour le vol d’une trottinette électrique avant d’être condamné à 8 mois de prison ferme, auxquels s’ajoute la révocation de quatre mois avec sursis. 

Suite à son délibéré, le tribunal de Carcassonne a finalement condamné le jeune homme à huit mois de prison dont six mois assortis d’un sursis probatoire de deux ans. Après avoir purgé ses deux mois de prison ferme, il aura donc l’obligation d’effectuer 70 heures de travaux d’intérêt général, de se soigner, et trouver un travail ou une formation. 

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