Une enquête récente menée par l’association française « Agir pour l’Environnement » a révélé une découverte inquiétante : des particules plastiques microscopiques ont été trouvées dans les bouteilles de boissons gazeuses populaires, notamment « Coca-Cola » et « Schweppes ». Ce rapport, publié jeudi, a soulevé de vives préoccupations quant aux risques pour la santé des consommateurs.
Selon l’étude, six types de plastiques différents ont été identifiés sous forme de microparticules et de nanoparticules dans des échantillons de bouteilles d’un litre de « Coca-Cola » et de 1,5 litre de « Schweppes Indian Tonic ». Les tests ont été effectués après plusieurs ouvertures des bouteilles, pour simuler un usage courant.
Les analyses ont révélé une présence inattendue de six polymères, bien au-delà des deux polymères déclarés par les fabricants : le polyéthylène (PE) pour les bouchons et le polyéthylène téréphtalate (PET) pour les bouteilles. Plus les bouteilles étaient ouvertes, plus le nombre de particules plastiques détectées dans la boisson augmentait, suscitant l’inquiétude des experts.
Les nanoparticules, qui sont mille fois plus petites que les microparticules, présentent un risque encore plus élevé pour la santé, étant facilement absorbées par l’organisme. Le rapport suggère que l’usure des bouchons pourrait être la source principale de ces particules, une hypothèse qui renforce la nécessité de revoir les matériaux utilisés dans l’emballage de ces boissons.
En réaction, un porte-parole de « Schweppes » a affirmé que leurs bouteilles respectent les normes strictes de qualité alimentaire imposées par les autorités sanitaires françaises et européennes. « Coca-Cola », pour sa part, n’a pas commenté les résultats de l’enquête.
L’association « Agir pour l’Environnement » a appelé à des mesures réglementaires immédiates, exhortant les autorités sanitaires françaises, telles que la direction générale de la santé (DGS) et l’agence française de sécurité sanitaire (Anses), à intervenir. Cette révélation s’ajoute à une étude similaire réalisée en 2022, qui avait déjà pointé des préoccupations liées aux bouteilles d’eau.
Avec des risques pour la santé encore mal connus, mais potentiellement graves, ces découvertes renforcent l’urgence d’une action pour protéger les consommateurs.