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Retrait de l’Algérie de l’Organisation de la CAN : Les Coulisses de la Décision

L’Algérie, malgré ses vastes ressources en pétrole et en gaz, se trouve actuellement dans une impasse diplomatique coûteuse pour le pays. Cette situation est mise en évidence par le retrait soudain de l’Algérie de la course à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) pour les éditions 2025, 2027 et 2029.

Les défis diplomatiques de l’Algérie

L’Algérie a longtemps aspiré à organiser la CAN, mais sa diplomatie a été marquée par des échecs répétés. Cette fois-ci, la compétition pour l’organisation de la CAN a mis en lumière la nécessité d’une véritable diplomatie plutôt que de simples discours et opérations de relations publiques. Les chaînes de télévision contrôlées par le gouvernement et les porte-parole du régime n’ont pas pu dissimuler l’échec de l’Algérie à obtenir l’organisation de la CAN.

Le rôle de Waleed Saadi

Le président de la Fédération algérienne de football, Waleed Saadi, nouvellement élu ou nommé, a joué un rôle clé dans cette décision. Après sa rencontre avec le président Abdelmadjid Tebboune, il a été annoncé que l’Algérie se retirait de la course. Il est important de noter que cette décision a été prise en toute connaissance de cause, car l’Algérie savait qu’elle était confrontée à une concurrence féroce de la part du Maroc, du Sénégal, du Nigeria et du Bénin pour les éditions futures de la CAN.

La diplomatie marocaine

L’Algérie a reconnu que la diplomatie marocaine était nettement supérieure à la sienne. Le Maroc a une solide expérience en matière de diplomatie sportive et sait comment gagner le soutien des pays africains. Il en résulte une concurrence inégale, où l’Algérie est comparable à un nageur novice se jetant dans une rivière agitée, tandis que le Maroc est un champion du poids lourd.

Le défi sénégalais

La compétition pour l’organisation de la CAN 2027 contre le Sénégal est semblable à un boxeur poids plume affrontant un champion poids lourd. Le Sénégal, avec son expertise en matière de football et sa capacité à mobiliser des ressources, était un concurrent redoutable pour l’Algérie. Cette réalité a dû être prise en compte dans la décision de se retirer.

L’énigme nigériane

La concurrence avec le Nigeria pour l’organisation de la CAN 2029 était comme un sprinter spécialisé dans les courses de courte distance affrontant un coureur de fond. L’Algérie a réalisé que le Nigeria était un concurrent sérieux avec des ressources et une expérience considérables dans l’organisation d’événements sportifs de grande envergure.

Plutôt que d’admettre ses faiblesses diplomatiques et son échec face à des pays africains en plein essor tels que le Maroc, le Sénégal et le Nigeria, l’Algérie a choisi de justifier son retrait par des accusations absurdes et des allégations. Le pays aurait dû reconnaître l’efficacité de ses voisins africains et adopter une approche basée sur le travail, la compétence, la responsabilité et l’intelligence. Malheureusement, la mentalité du régime algérien semble encore figée dans le passé, ce qui ne fait que renforcer l’amertume de sa nouvelle défaite, cette fois-ci dans le domaine de la diplomatie sportive en Afrique.

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