Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a récemment suscité la polémique sur les réseaux sociaux en ne démentant pas un visuel diffusé en ligne qui annonce de nouvelles restrictions vestimentaires pour la rentrée scolaire prochaine. Selon ce document, l’utilisation des téléphones portables, des écouteurs, des pantalons déchirés, des cosmétiques, et de certains accessoires, tels que les bracelets et les chaînes, sera strictement interdite dans les établissements scolaires.
En plus de ces interdictions, le ministère prévoit également de bannir certaines coupes de cheveux jugées indécentes, comme les coiffures « mohican », « toupie » ou « effilé », ainsi que les casquettes, les shorts et les tatouages visibles. Ces mesures visent à instaurer un environnement plus discipliné et respectueux dans les écoles, en renforçant le respect des normes vestimentaires.
Le ministère justifie ces nouvelles directives par la nécessité de respecter les règles internes des établissements scolaires, qui sont conçues pour assurer une vie collective harmonieuse et intégrer les élèves dans leur environnement social, économique et culturel. Cette décision, qui fait suite aux directives ministérielles et académiques, reflète une volonté de renforcer la discipline au sein des écoles, en mettant un accent particulier sur l’apparence des élèves.
Les réactions à ces nouvelles mesures sont mitigées. Certains parents et élèves considèrent ces restrictions comme excessives, tandis que d’autres les voient comme un moyen nécessaire de préserver l’intégrité et l’image des institutions éducatives. Le succès de ces mesures dépendra en grande partie de leur application sur le terrain et de l’adhésion des élèves et des enseignants.
Alors que la rentrée scolaire approche, l’annonce de ces restrictions soulève des questions sur leur impact à long terme sur la culture scolaire et les normes sociales des jeunes générations. Le ministère n’a pas encore précisé comment ces règles seront mises en œuvre, mais elles pourraient bien marquer un tournant dans la gestion de la discipline et du comportement des élèves dans les écoles marocaines.