Dès le 1er janvier 2025, les Marocains verront leur fardeau fiscal allégé. Le ministère de l’Économie et des Finances a dévoilé une série de réformes fiscales qui visent à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens, notamment les salariés et les classes moyennes.
Parmi les mesures phares : l’exonération fiscale pour ceux gagnant moins de 6 000 dirhams par mois. Cette décision, qui exclut de l’impôt tout revenu annuel inférieur à 40 000 dirhams, touche un grand nombre de foyers. Le gouvernement espère ainsi donner un coup de pouce à ceux qui peinent à boucler leurs fins de mois.
Les réformes ne s’arrêtent pas là. Le taux d’imposition maximal sera réduit de 38 % à 37 % pour les hauts revenus. Même si la baisse est modeste, elle pourrait faire une différence notable pour les contribuables concernés. Une mesure qui vise à améliorer le climat fiscal pour cette tranche de la population.
En parallèle, les familles ne sont pas en reste. Le montant d’exonération pour chaque personne à charge passera de 360 à 500 dirhams. Ce changement vise à alléger les dépenses fiscales des familles avec enfants ou des personnes à charge, un geste essentiel dans un contexte économique tendu.
Le projet de loi de finances 2025 se concentre sur une approche inclusive et progressive. Ces nouvelles dispositions devraient offrir une bouffée d’oxygène aux ménages marocains tout en soutenant la consommation intérieure.
Ces réformes, bien qu’attendues, marquent une nouvelle étape dans l’évolution de la fiscalité marocaine.
