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Narbonne : un sexagénaire condamné pour des violences sur son ex-conjointe

Un homme de 65 ans a comparu devant le tribunal correctionnel de Narbonne, ce lundi 21 août, pour des violences sur son ex-conjointe. 

Le tribunal correctionnel de Narbonne a jugé, ce lundi 21 août, une énième affaire de violences conjugales. Une audience qui a opposé, le prévenu, un homme de 65 ans, et son ex-conjointe, la victime, qui n’était pas présente lors du procès.

Les faits remontent au 30 septembre 2022, à Narbonne. La victime s’est rendue au commissariat de la cité audoise pour porter plainte contre son ancien compagnon. « Ce jour-là, elle était chez votre père, explique le président du tribunal. Elle l’aidait à manger et vous deviez rentrer vers 18 heures. Finalement, vous êtes revenu plus tard et à votre arrivée, elle vous a insulté de salope. » Des coups et des injures auraient alors été échangés entre les deux protagonistes avant qu’une tierce personne ne vienne, selon la femme, la récupérer pour partir. « Elle présentait une ecchymose sur le visage et elle avait des douleurs aux côtes et aux jambes », ajoute le président. Sept jours d’ITT lui ont été prescrits. 

Ce soir-là, personne n’a assisté à ces violences et la victime ne s’est pas présentée à la confrontation

Une version contredite par le principal concerné qui a assuré, lors de sa garde à vue et durant l’audience, qu’elle s’était blessée toute seule en tombant dans les escaliers. « Je ne l’ai jamais touchée, assure le sexagénaire qui précise que la victime était alcoolisée au moment des faits. De plus, personne n’est venu la récupérer. J’avais mon scooter et j’ai proposé de la ramener chez elle. » Son avocat ajoute : « Ce soir-là, personne n’a assisté à ces violences et la victime ne s’est pas présentée à la confrontation […] Il n’est pas quelqu’un de violent. Quand on demande à son ex-conjointe si elle craint des représailles, elle dit non. »

L’homme de 65 ans a finalement été condamné par le tribunal, qui a suivi les réquisitions du procureur, à 10 mois de prison assortis d’un sursis probatoire de cinq mois pendant une période deux ans. À cela s’ajoute une obligation de soins, ainsi qu’une interdiction d’entrer en contact avec la victime, de se rendre à son domicile et de porter ou détenir une arme pendant cinq ans. Le prévenu est maintenu en détention.

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