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Narbonne : un chauffeur arrêté pour un préjudice de 30 000€ après plusieurs passages forcés aux péages

Un routier espagnol, âgé de 46 ans, a été interpellé sur l’A9, au niveau de Vinassan, par le groupe local de contrôle des flux de Narbonne. L’individu a forcé plus de 200 fois les barrières de sécurité de différents péages. Son préjudice s’élève à plus de 30 000 €. 

Il a pris l’habitude de conduire sur l’arc méditerranéen entre l’Italie et l’Espagne. Ce chauffeur routier, âgé de 46 ans et d’origine espagnole – qui exerce sa profession dans une entreprise près de Barcelone – a été interpellé sur l’autoroute A9, au niveau de Vinassan, dans la nuit du mardi 8 août 2023, aux alentours de 2h30 du matin. Il lui est reproché d’avoir forcé le passage, à 231 reprises, à différents péages. Le préjudice s’élève à 30 404 €. Ce sont deux gendarmes du groupe local de contrôle des flux de Narbonne qui l’ont intercepté. Ils l’ont ensuite placé en garde à vue durant 16 heures.

Selon les premiers éléments, l’individu a utilisé deux techniques pour passer les péages sans payer. D’abord en suivant, à vive allure, la voiture devant lui, mais aussi en poussant la barrière de sécurité. De quoi mettre en danger les autres usagers de la route et le personnel qui travaille à ces points de passage. Le routier aurait commencé à commettre ses délits en août 2022. La société Vinci Autoroutes avait déposé plainte le 12 juillet dernier contre ce véhicule.

Mais c’est au cours de ces derniers jours que sa présence sur l’autoroute a été observée. Raison pour laquelle les forces de l’ordre sont intervenues. Après son arrestation, les deux gendarmes l’ont alors escorté jusqu’aux locaux du peloton motorisé de la gendarmerie de Narbonne, avant son placement en garde à vue. Trois enquêteurs spécialisés du groupe local de contrôle des flux ont travaillé sur cette affaire.

La camionnette saisie sur ordre du parquet 

Le véhicule du chauffeur routier a été saisi par les gendarmes sur ordre du parquet. À l’intérieur, les militaires ont trouvé uniquement des vêtements de marque qui ont été restitués à la société pour laquelle travaille le quadragénaire. Remis en liberté le mardi 8 août, ce dernier est convoqué au tribunal de Narbonne le 6 février 2024, à 8 h 30, pour être jugé. Le responsable de l’entreprise doit également se rendre sur place pour être entendu par la justice. Pour rappel, le chauffeur risque cinq ans de prison et 375 000 € d’amende. 

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